Le continent africain peut être un des avenirs du monde par ses potentialités incroyables (ElAlamy)

Casablanca  – Le continent africain peut être un des avenirs du monde par ses potentialités incroyables, a affirmé, mercredi à Casablanca, le ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique.

Intervenant lors des 1ères Rencontres économiques organisées par le Cercles des économistes autour du thème “L’avenir du monde est-il africain?”, M. Elalamy a mis en relief les potentialités de l’Afrique, notamment la démographie, les réserves de matières premières et l’optimisme des citoyens, tout en soulignant les défis à relever relatifs notamment à la gouvernance et à la corruption.

Par ailleurs, le ministre a relevé que l’industrie constitue un vecteur de développement de l’Afrique, précisant que la prise de conscience de cet aspect est quasi-unanime.

Pour sa part, Jean-Marie Chevalier, membre du cycle des économistes, a affirmé que l’Afrique va participer de manière importante dans l’avenir du monde avec ses 50 pays.

“L’Afrique est un réservoir important”,  a noté M. Chevalier, qui a mis en évidence les défis auxquels le continent noir doit faire face, notamment la pauvreté, la corruption et la “malédiction pétrolière”.

Dans le même ordre d’idées, l’ancien premier ministre de Centrafrique, Martin Ziguele, a relevé les enjeux de développement de l’Afrique, à savoir la préservation de l’environnement, le développement des infrastructures et la distribution équitable des richesses.

De son côté, le président du cycle des économistes, Jean Herv Lorenzi, a noté que dans un contexte de crise, l’Afrique continue à réaliser une croissance plus importante, imputée à la hausse des prix des matières premières sur le marché mondial.