Le nouveau modèle de développement doit s’appuyer sur la consolidation du chantier de la régionalisation avancée (MDS)

Le nouveau modèle de développement doit s’appuyer sur la consolidation du chantier de la régionalisation avancée (MDS)

vendredi, 3 janvier, 2020 à 15:12

Rabat-Le nouveau modèle de développement doit être basé sur la consolidation du chantier de la régionalisation avancée, tout en mobilisant les moyens pour atteindre cet objectif, a indiqué, vendredi à Rabat, le secrétaire général du Mouvement démocratique et social (MDS), Abdessamad Archane.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion avec la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD), dans le cadre des séances d’écoute consacrées aux partis politiques et aux syndicats, M. Archane a affirmé que la perception du parti concernant le nouveau modèle de développement repose sur quatre piliers fondamentaux à même de permettre l’implémentation des politiques publiques et le changement du quotidien du citoyen marocain, notamment la consolidation du chantier de la régionalisation avancée, tout en mobilisant les moyens pour atteindre cet objectif, en plus d’avoir recours à “des personnes à la hauteur des aspirations”.

Les autres piliers concernent l’investissement dans l’élément humain, étant donné le rôle essentiel qu’il assure dans tout programme de développement, tout en accordant de l’importance au secteur de l’éducation et de la formation, a précisé M. Archane.

La concrétisation de ces objectifs nécessite la promotion du processus démocratique engagé par le Maroc, a-t-il souligné, mettant en avant l’importance de se doter de partis forts et à la hauteur des attentes, afin d’atteindre les objectifs fixés et conforter la particularité du Maroc au niveau international et son rayonnement qui constitue le socle de ce modèle.

Le MDS était, également, représenté à cette deuxième journée des séances d’écoute par MM. Mahmoud Archane, président de son conseil de présidence, Khalla Saidi, président de son conseil national et Driss Ghandi, coordinateur du bureau politique.

La CSMD a entamé, jeudi, ses séances d’écoute des partis politiques et des syndicats, par une réunion avec les représentants du Parti Justice et Développement (PJD), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et du Parti de l’Istiqlal (PI).

La CSMD avait décidé la semaine dernière de procéder, à partir du 2 janvier, à l’écoute des institutions et des forces vives de la nation incluant les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations et ce, dans un esprit d’ouverture et de construction commune.

Cette écoute large et ouverte vise à recueillir les contributions et les avis des parties sollicitées en vue de l’élaboration d’un modèle de développement, avait indiqué la Commission.

Dans cette même logique de participation et d’inclusion, la CSMD a fait savoir qu’elle mettra en place une plateforme digitale permettant de recevoir et de collecter les contributions et les idées soumises par les citoyens afin d’enrichir le débat et de partager les expériences et les réflexions.

Lire aussi

La reprise du dialogue social illustre la volonté du gouvernement de parvenir à des solutions au profit de la classe ouvrière (Baitas)

jeudi, 28 mars, 2024 à 22:03

La reprise du dialogue social illustre la volonté du gouvernement de parvenir à des solutions à même de soutenir la classe ouvrière, a souligné, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.

La régulation du transport via les applications intelligentes tributaire du consensus entre les professionnels du secteur (ministre)

jeudi, 28 mars, 2024 à 20:38

La régulation du transport via les applications intelligentes est tributaire du consensus entre les différents intervenants dans le secteur du transport en commun au sujet de l’introduction de ce mode de transport sur le marché, a affirmé, jeudi, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil.

Produits alimentaires : 5.470 infractions constatées du 1er janvier au 27 mars

jeudi, 28 mars, 2024 à 20:08

Un total de 5.470 infractions a été constaté du 1er janvier au 27 mars, suite aux opérations de contrôle des prix et de la qualité des produits alimentaires effectuées par les commissions centrales et locales, selon la Direction de la Concurrence, des Prix et de la Compensation relevant du ministère de l’Économie et des Finances.