17-ème Festival Gnaoua : Des airs africains retentissent entre les murailles d’Essaouira

17-ème Festival Gnaoua : Des airs africains retentissent entre les murailles d’Essaouira

samedi, 14 juin, 2014 à 11:22

Essaouira  –  La culture malienne a été à l’honneur, vendredi, lors de la deuxième soirée de la 17è édition du Festival Gnaoua, organisée du 12 au 15 juin à Essaouira, à travers la prestation de Bassekou Kouyaté et la formation Ngoni ba.

 A travers des airs africains qui ont retenti entre les murailles qui entourent l’emblématique place Moulay El Hassan, Kouyaté a emmené le public dans un voyage dans le temps, à une époque où les liens commerciaux et intellectuels entre l’Afrique profonde et Essaouira avaient atteint leur apogée, à tel point que cette ville portait le nom de “port de Tombouctou”.

Mais loin d’être une simple abstraction de l’histoire, ce lien culturel était clairement perceptible sur la scène, même pour les profanes de l’histoire, à travers les instruments utilisés par les membres du groupe, à savoir le ngoni qui présente une ressemblance frappante avec le hajhouj des gnaoua, au niveau de la forme et du matériel de fabrication, avec, toutefois, une différence dans les dimensions et la résonance.

A travers ce concert, le public du festival a découvert de très près Bassékou Kouyaté, un virtuose du ngoni, héritier de la plus pure tradition griotique mandingue et un fabuleux show man qui, depuis 2007, date de sortie de “Segu Blues”, son premier album solo, il enflamme les scènes des plus grands festivals.

Autre moment fort de cette soirée, la prestation en commun de mâalem Mohamed Kouyou et Mario Canonge, qui ont produit une agréable fusion où piano, guitare et batterie –bref, de la musique moderne- sont entrés en harmonie avec les rythmes traditionnels gnaouis, dans un spectacle rehaussé par les chorégraphies époustouflantes exécutées par les disciples de mâalem Kouyou.

Ainsi, après l’expérience faite avec des instruments de corde lors de la résidence de mâalem Hassan Boussou, le violoniste français Didier Lockwood et le joueur de rebab gadiri Foulane, en ouverture de cette édition, la prestation de ce soir vient démontrer encore une fois que la musique gnaouie est un art universel accessible à tout public,  abstraction faite de l’appartenance culturelle.

Le public a également eu droit à des prestations, sur la scène Moulay El Hassan, de mâalem Reda Stitou, gnaoui tangérois installé à Bruxelles, alors que sur la scène de la plage, les festivaliers étaient au rendez-vous avec Kif Samba, un groupe composé de musiciens de différentes formations musicales d’Essaouira (Ganga Fusion, Blue Mogador, Radio Essaouira), Meta and the Cornerstones, un groupe d’origines métissées qui présente une musique de métissage célèbrant la fraternité et mâalem Abdelkebir Merchane, qui a porté l’art gnaoui jusqu’au Japon.

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