Publication d’un nouveau magazine sous le titre “L’environnement et les énergies renouvelables”

Fès – “L’environnement et les énergies renouvelables” est le titre d’un nouveau magazine qui vient d’être publié à Fès.

Edité par l’imprimerie Solprint-Fès, la nouvelle publication aborde les projets de développement durable initiés au Maroc, les multiples mesures de la protection de l’environnement et la Charte Marocaine de l’environnement.

Mettant en valeur la rencontre de Bonn (Allemagne) à laquelle ont pris part les championnes de haut niveau pour le climat du Maroc, Hakima El Haite, et de la France, Laurence Tubiana, axée sur la présentation des stratégies destinées à stimuler l’action de la coopération mondiale entre les gouvernements, villes, entreprises, investisseurs et citoyens à la suite de l’Accord de Paris sur les changements climatiques”, le magazine fait état “de  la cohésion et des solutions pratiques et innovantes pour réduire rapidement les émissions mondiales et aider les plus vulnérables à s’adapter aux impacts climatiques et à construire leur propre avenir de l’énergie propre”.

“A Paris , les gouvernements ont officiellement reconnu l’importance capitale de l’action climatique individuelle et coordonnée par les acteurs non étatiques dans la réalisation de l’objectif central de l’accord, à savoir maintenir la hausse de la température moyenne mondiale en dessous de 2 degrés Celsius, mais de préférence à la limiter de manière encore plus sûre à 1,5 degrés”, rappelle la publication.

Evoquant la situation environnementale au Maroc et les effets des changements climatiques, le document note que “la crise écologique est la plus importance forme de crise de civilisation que connaît le monde capitaliste contemporain”.

La publication ajoute que “la majorité des spécialistes et scientifiques s’accordent aujourd’hui sur la relation entre cette crise et les activités humaines ou plus exactement avec le monde de production, de distribution et de consommation imposé à l’ensemble des citoyens du monde à travers le contrôle grandissant qu’exercent les multinationales sur tous les domaines de vie (eau, air, plantes, santé)” , tout en mettant l’accent sur “la situation écologique de notre planète et la nécessité de maintenir la température du globe qui ne cesse de croître à cause de l’augmentation de la concentration du gaz à effet de serre dans l’atmosphère”.

“Pays d’une grande richesse écologique, le Maroc en tant que pays en développement est menacé par différents types de pollution et de nuisances”, estime le magazine, relevant que le coût de la dégradation de l’environnement a été estimé en 2000 à 3,7% du PIB.

Il a rappelé dans ce cadre les actions ambitieuses entreprises par l’Etat dont la Stratégie Nationale pour la Protection de l’Environnement et le Développement Durable, et le Plan d’Action National pour l’Environnement.  

La publication a également mis en valeur le jardin de Jnan Sbil, les ressources hydrauliques de la province de Sefrou, la déclaration de Tanger relative à la MED-COP du 19 juillet 2016, et la station d’épuration des eaux usées de la ville de Fès, un projet pilote au niveau national et continental dédié à la protection de l’environnement et au développement durable.