10è ATDA : L’ADD réitère son engagement au sein de l’alliance “SMART AFRICA”

10è ATDA : L’ADD réitère son engagement au sein de l’alliance “SMART AFRICA”

vendredi, 26 novembre, 2021 à 14:23

Benguérir (province de Rehamna) – L’Agence de Développement du Digital (ADD), qui participe en tant que partenaire à la 10è édition des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA) dont les travaux ont démarré, jeudi à Benguérir (province de Rehamna), a réitéré son engagement au sein de l’alliance “SMART AFRICA” pour nouer des partenariats durables avec les pays africains.

Lors de cette édition, de deux jours, qui réunit les acteurs majeurs de l’écosystème numérique pour débattre de la transformation digitale en Afrique, ses enjeux et ses impacts, l’ADD a mis en lumière ses réalisations et ses missions, et a organisé des rencontres de haut niveau avec des acteurs du secteur public et privé, le temps d’échanger autour des meilleures pratiques de réalisation et d’élaboration de stratégies nationales de développement du numérique.

Le directeur général de l’ADD, M. Sidi Mohammed Drissi Melyani, qui était l’invité de l’émission “Face à face” présentée par la journaliste, Sinatou Saka dans le cadre de cette 10è édition des ATDA, a souligné à cette occasion, que cette Agence nationale représente un acteur institutionnel important, doté de la mission de structurer l’écosystème du digital et de faire émerger de véritables opérateurs dans l’économie numérique.

M. Drissi Melyani, a, de même, présenté les grandes réalisations de l’ADD depuis sa création ainsi que les principaux projets qu’elle compte lancer, rappelant que les attributions de cette Agence nationale consistent également à réduire la fracture numérique, et à garantir une inclusion digitale responsable et durable.

Dans ce cadre, M. Drissi Melyani, a indiqué que cet établissement public est chargé essentiellement de la mise en œuvre de la stratégie de l’Etat en matière de développement du digital et l’accompagnement de l’administration dans le cadre de la transformation numérique, notant que cette Agence est dotée d’une vision intégrée centrée sur les citoyens, et axée sur trois volets à savoir : l’amélioration des interactions entre le citoyen et l’administration, l’amélioration de la productivité et la réduction des disparités sociales.

Dans le même sillage, il a fait remarquer que les infrastructures sont d’une importance capitale pour l’accélération de la transformation digitale, laquelle représente un levier important pour le développement de l’économie nationale et celle africaine, avant de souligner que la crise sanitaire de la Covid-19 a incité l’ADD à accélérer le développement du digital.

Abordant les projets programmés par cette Agence, il a fait savoir que l’ADD compte lancer très prochainement deux initiatives dont, la première, ciblant près de 3.000 jeunes, consiste à reconvertir les jeunes aux métiers du digital pour être en mesure de répondre aux besoins du marché de l’emploi, alors que le deuxième projet concerne la formation de 12.500 jeunes.

Ces actions, a-t-il poursuivi, viennent s’ajouter à d’autres visant le renforcement des compétences des jeunes pour la promotion de leur employabilité et la promotion de l’innovation, et l’encouragement de l’entrepreneuriat, en plus de l’ambition de doubler le nombre de postes dans le secteur de l’Offshoring pour parvenir à 200.000 emplois via le digital.

M. Drissi Melyani n’a pas manqué de relever la corrélation entre transformation numérique et croissance économique, estimant que l’Afrique a réussi une grande résilience face à la pandémie de la Covid-19 et ce, grâce au digital.

Dans le cadre de ces Assises, l’ADD a organisé une session plénière sous le thème “Quels apports de l’IA pour un gouvernement intelligent et tourné vers l’avenir ? Développement des solutions pour une administration intelligente”, avec la participation des responsables d’établissements chargés du développement du numérique en Afrique.

Intervenant à cette plénière, M. Mohamed Faiçal Nebri, chef du Département stratégie, développement, coopération et communication au sein de l’ADD, a souligné que l’usage de l’IA est très développé dans le secteur public. Cependant, l’IA connait de plus en plus un engouement du secteur privé au Maroc, a-t-il fait remarquer.

Après avoir passé en revue certains usages de l’IA allant de choses simples, telles que l’amélioration des interactions entre citoyens et l’administration vers des choses beaucoup plus compliquées, M. Nebri, a souligné que le Maroc est doté d’un véritable écosystème, à même de garantir la réussite de sa transformation numérique.

Les autres participants à cette session ont été unanimes, quant à eux, à rappeler que l’IA est un concept qui a émergé au début des années 90 du siècle dernier mais, qui connait aujourd’hui un engouement remarquable étant donné qu’elle s’est démocratisée, soulignant l’urgence d’ériger l’IA en priorité en Afrique.

Le Continent africain peut s’appuyer sur ses atouts pour réduire le gap avec les pays développés dans ce domaine, ont-ils ajouté, appelant à continuer à investir davantage dans l’IA, une technologie qui permettra de créer de la richesse.

Organisée conjointement par Cio Mag et la Commission Nationale de Contrôle de la Protection des Données à Caractère Personnel (CNDP), cette 10è édition des ATDA connait la participation de près de 300 personnes, dont des institutionnels, des décideurs publics et privés, des chefs d’entreprises, des responsables de grandes écoles, des opérateurs de l’écosystème digital, start-up, des ONG, des bailleurs de fonds, des Agences de régulation et des PME, issues d’une quinzaine de pays africains et européens.

Au programme de ce conclave, figurent une session sous le thème “Regards croisés des stratégies nationales numériques en Afrique : Quelle place pour la souveraineté numérique des Etats?”, avec la participation de plusieurs ministres africains ainsi que des workshops et sessions plénières portant sur des thématiques relatives, notamment aux “Infrastructures et souveraineté numérique”, et à “la stratégie d’accélération du digital et cloud souverain en Afrique”.

Les débats s’articuleront aussi sur des questions se rapportant aux “solutions technologiques et potentiel d’innovation”, “soutenir et financer l’écosystème d’innovation et entrepreneurial en Afrique”, au “développement des solutions pour une administration intelligente” et au “capital humain et acculturation au numérique”.

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