La “conditionnalité algérienne” vis-à-vis de la normalisation des relations avec le Maroc est “inacceptable”

La “conditionnalité algérienne” vis-à-vis de la normalisation des relations avec le Maroc est “inacceptable”

mercredi, 10 juillet, 2013 à 21:24

Rabat – La position des autorités algériennes, qui ont posé des conditions préalables à la normalisation des relations avec le Maroc, est “inacceptable”, ont affirmé des experts ayant participé, mercredi à Rabat, à un atelier de travail sur “Maroc-Algérie: la conditionnalité algérienne est-elle un frein à la normalisation”.

“Le fait que les autorités algériennes imposent des conditions préalables à la normalisation des relations avec le Maroc n’est plus acceptable dans le monde d’aujourd’hui, car il est contraire aux principes de bon voisinage, de réciprocité et de fraternité qui doivent régir les relations entre pays voisins”, a insisté Tajeddine El Houssaini, professeur des relations internationales à l’Université Mohammed V de Rabat, lors de cette rencontre initiée par l’Institut Amadeus.

A son tour, Mohamed Benhamou, président du Centre marocain des études stratégiques (CMES), relève que “le Maroc est devenu une composante essentielle de la politique algérienne” et que “le statu quo qui prévaut actuellement et la fermeture des frontières relèvent d’un choix stratégique et délibéré d’Alger” qui entrave l’intégration maghrébine, “seule voie permettant de relever les énormes défis qui se posent dans la région”.

Dans le même ordre d’idées, Jawad Kerdoudi, président de l’Institut marocain des relations internationales (IMRI) considère que “l’Algérie agite ce qu’elle appelle la menace marocaine afin de préserver le régime en place, confronté actuellement au problème de succession du président Abdelaziz Bouteflika”.

Mehdi Bensaid, parlementaire du Parti authenticité et modernité (PAM), a souligné, de son côté, la nécessité de maintenir un contact étroit avec la société civile algérienne, car “si jamais il y aura un changement dans le paysage politique algérien, il viendra certainement de la rue”.

Cet atelier de travail, qui s’inscrit dans le cadre de la concertation avec la société civile, en tant que force de proposition et partie prenante au processus de prise de décision, a pour objectifs de situer les relations maroco-algériennes dans leur contexte national (enjeux de succession en Algérie, retrait du Parti de l’Istiqlal du gouvernement marocain) et régional (Printemps arabe) et d’explorer les potentiels scénarii qui favoriseraient un réchauffement de ces relations.

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