Houda Chaloun, une globe-trotteuse marocaine sur les traces d’Ibn Batouta

Houda Chaloun, une globe-trotteuse marocaine sur les traces d’Ibn Batouta

jeudi, 28 août, 2014 à 16:49

Par Hicham El Moussaoui

Panama City- Jeune, instruite et pleine de vitalité et d’entrain, Houda Chaloun est aussi une globe-trotteuse jusqu’à l’os, qui caressait depuis son jeune âge le rêve de faire un tour du monde en moins d’un an, avant de retourner au bercail et reprendre de nouveau le train de sa vie aussi bien personnelle que professionnelle.
L’idée d’entamer ce périple germait depuis longtemps dans l’imaginaire de cette ingénieure informatique, native d’El Jadida. Il prenait de l’ampleur à mesure qu’elle grandissait en observant l’immensité de l’Atlantique, et que les questions se bousculaient dans sa tête sur les frontières de ce monde.
Mais la question de passer à l’acte ressurgit “subitement” un beau jour de septembre, confie-t-elle à la MAP, lors de son passage au Panama, sa troisième escale en Amérique centrale. Mais ce ne fut aucunement une décision prise sur un coup de tête, puisque sa mise à exécution a pris neuf mois de préparatifs, signale-t-elle.
Et puis vint le jour J. Le 28 juin dernier, Houda prit son courage entre deux mains, avec la détermination de commencer son aventure. Après une courte escale à Miami aux Etats-Unis, elle se dirigea vers le Nicaragua, première étape effective de son expédition, qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année en cours.
“Le continent de départ était très clair dans mon esprit, l’Amérique Latine”, affirme-t-elle. “Pour éviter toute hésitation, j’ai encore suivi mon intuition et choisi juste en regardant une carte: Le Nicaragua, un pays pauvre où les touristes ne se comptent pas en millions en raison des préjugés qu’ils ont sur le pays, résultat du passé sanglant fait de longues années de guerre civile”, explique-t-elle.
Au Costa Rica, deuxième escale de son périple, Houda a décidé de s’approcher plus de la population locale qui ne connaît le Maroc que très superficiellement, mais qui fait montre d’un intérêt particulier vis-à-vis de sa culture et de ses us et coutumes, surtout les fans du football qui ont été subjugués par la belle prestation du Raja de Casablanca lors du Mondialito 2013.
Lors de son séjour au Costa Rica, la jeune globe-trotteuse a noté dans son blog que ce pays, le plus développé d’Amérique centrale, table beaucoup sur ses atouts naturels pour promouvoir le secteur touristique à la faveur d’un riche “portefeuille” qui compte pas moins de 26 parcs nationaux.
Le périple de Houda l’emmena par la suite à l’ancienne “médina” de Panama, d’où elle mit le cap sur l’archipel San Blas, constitué de plus de 350 îles autonomes peuplées depuis la nuit des temps par des Kunas Yala, dont la culture millénaire est connue pour sa richesse et sa diversité.
Laissant derrière elle la superbe beauté paradisiaque des îles San Blas, Houda prit le large dans un périple de cinq jours avant de jeter l’ancre en Colombie, dans le cadre de l’étape Amérique latine de son expédition, qui l’emmènera aussi en Equateur, au Pérou, en Bolivie, au Chili et en Argentine, avant de faire escale à Ushuaia, point de la terre ferme le plus austral de la planète.
S’en suivra un passage au pôle sud, puis un arrêt en Australie. Ensuite, Houda passera par les pays d’Asie du sud-est avant de rebrousser chemin vers le Maroc, concluant ainsi un voyage dont les observations, remarques, constatations et toute autre réflexion seront publiées sur son blog “moroccannomad.com”.
Malgré quelques ennuis, majoritairement bénins, Houda affirme n’avoir pas eu de gros problèmes jusqu’à présent, car, ajoute-t-elle, elle croit en “l’aventure prudente”. Pas question donc d’aller dans des endroits risqués ou d’arriver tard le soir dans une nouvelle ville.
Refusant de verser dans de prétentions vaniteuses sur un quelconque “message” qu’elle entend passer à travers son voyage, Houda souligne simplement son envie ardente d’aller à la rencontre de l’autre, à travers un échange de cultures ou de confidences personnelles ou juste d’un sourire.
“Je n’ai aucune prétention de véhiculer quoi que ce soit mais juste l’ambition d’être moi-même, entière, sincère et ouverte”, a-t-elle poursuivi.
Au-delà de sa dimension géographique, ce périple, conclut Houda Chaloun, est une véritable occasion pour se redécouvrir soi-même, en tentant de dénicher un dénominateur commun entre l’homme et la nature, un point de rencontre entre des rêves et des valeurs, loin de l’anxiété et le vacarme qui peuvent marquer le quotidien d’une vie devenue monotone.

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