Le développement de l’Afrique passe par la valorisation des complémentarités économiques (ministre sénégalais des AE )

Le développement de l’Afrique passe par la valorisation des complémentarités économiques (ministre sénégalais des AE )

jeudi, 24 avril, 2014 à 21:57

Rabat – La croissance de l’Afrique passe par la valorisation des opportunités et des complémentarités économiques entre les différents pays du continent, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur N’diaye.

En vue d’engager le décollage de l’Afrique, “il nous paraît important de valoriser nos opportunités et nos complémentarités en privilégiant autant que possible une logique régionale”, a affirmé le ministre, qui s’exprimait à l’ouverture de la deuxième édition de la Global Growth Conference, organisée par l’institut Amadeus sur la thématique de l’émergence économique du continent africain.

Se félicitant des perspectives économiques “prometteuses” du continent pour l’année 2014, M. N’diaye a relevé que la croissance de 5 points projetée “ne suffit pas à résoudre de manière significative plusieurs problématiques que connaît l’Afrique”, d’où la nécessité, selon lui, de “sortir des sentiers battus en faisant appel à des mécanismes novateurs”.

Abondant dans ce sens, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mbarka Bouaida, a relevé que “l’Afrique regorge de potentialités à saisir et surtout à exploiter afin de continuer de façon durable et solidaire son développement”.

Et de souligner l’existence d’une “prédisposition africaine à créer de la croissance et des emplois, à générer des bénéfices et à concrétiser notre rêve commun, celui de voir notre continent stable et prospère”, en affirmant que l’Afrique “n’a plus besoin d’assistanat” mais de travailler “tous ensemble dans un esprit de partenariat solidaire et mutuellement bénéfique basé sur des échanges équilibrés et équitables”.

De son côté, le président de l’institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, a relevé que l’Afrique s’est affirmée depuis moins de dix ans comme un important relais de croissance, prisé et convoité.

“Dans un contexte de crise financière et économique internationale accrue, l’Afrique a démontré sa capacité à en surmonter les répercussions. L’amélioration de la gouvernance et les réformes conduites dans de nombreux pays africains ont permis d’insuffler une dynamique de croissance impressionnante, évaluée à 5 pc pour la décennie actuelle”, s’est-il félicité, en rappelant l”‘engagement du Maroc aux côtés du contient”.

Pour sa part, le Secrétaire général adjoint de l’ONU et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopes, a relevé que la croissance économique de l’Afrique reste bien en deçà des 7 pc qui est le taux minimal nécessaire requis pour doubler les revenus moyens en l’espace d’une décennie.

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