Barack Obama dit son “admiration” pour Hillary Clinton, “la mieux à même d’assumer les responsabilités de la présidence”

-DNES à Philadelphie (Etat de Pennsylvanie): Fouad ARIF-

Philadelphie (Etat de Pennsylvanie) – Le Président des Etats-Unis, Barack Obama, a dit, mercredi soir à Philadelphie, son “admiration” pour la désormais candidate officielle du Parti Démocrate pour les élections présidentielles de 2016, Mme Hillary Clinton, en soulignant qu’elle dispose du caractère et de la vista pour assumer les responsabilités de la présidence.

“Rien ne vous prépare vraiment aux exigences multiples de la présidence jusqu’au jour où vous héritez du maroquin du Bureau Ovale. Rien ne nous prédispose à gérer une crise internationale ou encore à envoyer des jeunes gens aux théâtres de guerres”, a affirmé le chef de l’exécutif US, qui intervenait lors de la troisième journée de la Convention du Parti Démocrate (25-28 juillet), en se disant “confiant qu’il n’y a jamais eu un homme ou une femme qui était mieux qualifié que Hillary pour servir en tant que Président des Etats-Unis”.

M. Obama a tenu à rappeler que l’ancienne Secrétaire d’Etat “avait été partie prenante de ce genre de décisions et connaît pertinemment les enjeux auxquels sont confrontés les familles, les personnes de troisième âge, les petites entreprises, les soldats et les anciens combattants”, en faisant observer qu'”en plein milieu d’une crise, elle reste à l’écoute des gens, garde son calme, traite tout le monde avec respect et ne jette jamais l’éponge dans l’adversité”.

Le Président Obama, qui dressait en même temps un portrait en creux du candidat républicain à la présidentielle de 2016, Donald Trump, a ajouté qu’il s’agit là des attributs “de la Hillary que je connais et de la personne que j’en suis venu à admirer”.

Barack Obama s’est ensuite employé à déconstruire le discours isolationniste et souverainiste du magnat de l’immobilier qui dépeint une Amérique aux prises avec l’immigration, la crise économique, la violence et le terrorisme pour faire l’éloge “d’une Amérique emplie de courage, d’optimisme et d’ingéniosité”. “L’Amérique que je connais est un hymne à la décence et à la générosité”, a martelé le Président Obama.

Cela n’empêche, a-t-il tempéré, que “nous soyons frustrés à cause des blocages politiques, inquiets des divisions raciales, choqués et attristés par les folies meurtrières d’Orlando et de Nice”, précisant qu'”il existe encore des poches en Amérique qui ne se sont pas encore remises de la fermeture des usines, des hommes qui tiraient leur fierté de leur capacité à subvenir aux besoins de leurs familles, mais qui se sentent aujourd’hui oubliés et des parents qui s’interrogent si leurs enfants auront les mêmes opportunités qu’eux”.

“Tous ces problèmes sont réels et nous sommes appelés à faire et à donner le meilleur de nous mêmes”, a-t-il ajouté, en se disant animé d’espoir de voir “les jeunes générations pleines d’énergie et de nouvelles idées, en aucun cas bridées par ce qui est, mais plutôt prêtes à saisir l’opportunité de ce qui devrait être”.