Couper court avec la prévarication, crédo du Parti du Centre Social (SG du parti)

Couper court avec la prévarication, crédo du Parti du Centre Social (SG du parti)

samedi, 29 août, 2015 à 12:48

Propos recueillis par Rajaa Khaled

Casablanca – Le Parti du Centre Social (PCS) est résolument déterminé à couper court avec les pratiques de prévarication dans la gestion de la chose locale et à consacrer la démocratie participative basée sur la vulgarisation du concept de développement durable et la mise en œuvre de nouveaux modes de gouvernance, a assuré le Secrétaire général du parti, Lahcen Madih.
“Notre objectif est clair : rompre avec toute sorte de prévarication dans la gestion des affaires locales et mettre en œuvre les règles de bonne gouvernance tout en consacrant le principe de la gestion participative, clé de voûte de la réussite de toute stratégie de développement local et régional”, a indiqué Madih dans un entretien à la MAP.
Selon lui, le Parti de l’abeille, a, à travers son action de suivi au niveau communal, détecté de nombreuses pratiques contraires à l’éthique et aux règles de droit ayant entaché les périodes précédentes de la gestion communale. A cet effet, il a tenu des rencontres avec ses candidats qui se sont engagés à mettre fin à ces pratiques “répréhensibles et perverses qui ont nui à la gestion de la chose locale”.
Dévoilant le programme électoral conçu pour le scrutin communal et régional prévu le 4 septembre prochain, le Secrétaire général du PCS a expliqué que celui-ci est scindé en plusieurs points traitant de différents secteurs allant du commerce à la formation professionnelle et l’emploi, en passant, entre autres, par les secteurs de la pêche maritime, de l’environnement, du tourisme, de l’énergie et des mines, des finances, des affaires sociales et de l’éducation.
Le programme du PCS se base sur quatre convictions, en l’occurrence la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique aux niveaux régional et local, l’adoption d’une approche participative, le contrôle continu et permanent de l’action des communes et le combat sans merci contre la corruption et toutes les formes de prévarication.
S’attardant sur la vision du parti pour donner un autre sens de démocratie participative, fondée sur l’écoute du citoyen, l’implication de tous dans la gestions de la chose locale, la communication ciblée et le suivi permanent des chantiers mis en œuvre, M. Madih a affirmé que sa formation politique se mobilise pour la réussite de ces échéances par une forte participation. “Nous saluons les citoyennes et citoyens pour leur fort engouement. La balle est désormais dans leur camp pour exercer leur droit et devoir de vote, en choisissant celles et ceux qu’ils estiment capables et compétents pour gérer leurs affaires locales”, a-t-il soutenu.
Le PCS ne lésine pas sur les moyens pour réaliser ses ambitions. Ainsi, une grande campagne de communication a été déjà lancée à travers les meetings que le parti compte organiser notamment à Rabat, Casablanca et Zagora pour jeter la lumière sur le programme du parti et ses candidats les plus en vue. “Nos candidats sont connus par leur sérieux, leur intégrité et leur capacité à répondre aux aspirations des citoyens sur les plans régional et local”, a-t-il assuré.
“Nous sommes convaincus de la pertinence de la politique de proximité et considérons que l’adhésion du citoyen est la seule voie pour le renforcement du processus démocratique”, a-t-il dit, appelant les Marocains à aller voter massivement pour mettre un terme aux anciennes pratiques qui entachaient l’action politique.
Pour le Secrétaire général du parti de l’abeille, l’occasion est propice pour réaffirmer l’engagement du parti pour l’édification d’un Maroc pluraliste, démocratique et moderne, soulignant en outre que les prochaines échéances seront “cruciales” pour l’avenir du Maroc, eu égard aux nouvelles prérogatives des Conseils régionaux et des collectivités locales en vertu de la nouvelle Constitution.
“Nous sommes décidés à améliorer la vie démocratique au Maroc et faire en sorte que les meilleures compétences accèdent aux postes de responsabilité, afin de mettre fin à certaines pratiques du passé et placer le Maroc au rang des pays émergents et développés”, a-t-il conclu.

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