Le Maroc était et continue d’être une terre d’asile, ouverte à ceux dans le besoin

Le Maroc était et continue d’être une terre d’asile, ouverte à ceux dans le besoin

mercredi, 27 novembre, 2019 à 19:00

Rabat- Le Maroc était et continue d’être une terre d’asile, ouverte à ceux qui sont dans le besoin, a affirmé, mercredi à Rabat, l’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès des Nations-Unies, Omar Hilale, ajoutant que la culture de l’humanisme et de l’hospitalité existait au Royaume depuis plusieurs siècle.

“Que ce soit les expulsés d’Espagne au 15è siècle ou les frères africains de nos jours, en quête d’une vie meilleure vers l’Europe, le Maroc a toujours été accueillant aux étrangers souhaitant y trouver refuge”, a indiqué M. Hilale dans une allocution à l’occasion de la commémoration du 70è anniversaire de l’adoption des conventions de Genève sous le thème “Soixante-dix ans après l’adoption de Genève : les défis de la protection humanitaire”.

Il a, dans ce sens, rappelé les efforts de Feu SM Mohammed V dans la protection, pendant la Seconde guerre mondiale, des citoyens marocains de confession juive des forces d’occupation françaises de Vichy et des nazis, notamment en refusant d’appliquer au Maroc les lois discriminatoires à leur égard et en s’opposant à leur déportation.

Faut-il également rappeler, a poursuivi M. Hilale, que le Maroc a été le premier pays sur le Continent africain à accueillir le Haut-commissariat pour les réfugiés en 1959 et à l’autoriser à ouvrir son bureau honoraire à Casablanca en 1965, et que le Royaume a adhéré aux Conventions de Genève en 1956 au lendemain de son indépendance.

Ainsi, M. Hilale, président du Segment des Affaires humanitaires de l’ECOSOC, s’est attardé sur le contexte politico-historique de la naissance des Convention de Genève “à la suite de l’une des guerres les plus atroces que notre monde a connue, en l’occurrence la Seconde guerre mondiale”.

“La mise en place de la pierre angulaire du droit international humanitaire contemporain visait la préservation de l’humanité, même en plein conflits armés”, a-t-il dit, regrettant cependant que ce droit se trouve souvent violé dans les zones de conflits, soixante-ans après l’adoption des Conventions de Genève.

“Pire encore, les catégories les plus vulnérables des populations affectées, notamment les femmes et les enfants, sont sciemment ciblées”, a-t-il encore déploré.

M. Hilale a, ainsi, souligné que le “plus grand défi” qu’il faut relever est celui de respecter pleinement le droit international humanitaire et renforcer la protection des civils dans les zones de conflits armés.

Il a, dans ce sens, lancé un appel à tous les acteurs, particulièrement les États membres de l’ONU, afin de conjuguer leurs efforts et aux commissions nationales sur le droit international humanitaire pour jouer un rôle central pour assister les États à la sensibilisation.

La formation, notamment des forces armées et des professionnels dans le droit juridique, l’adaptation du droit international humanitaire aux nouvelles technologies et la lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité et les changements climatiques, sont plus que jamais impératives, a relevé M. Hilale.

Initiée par la Commission nationale du droit international humanitaire (CNDIH), en collaboration avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR), la conférence “Soixante- ans après l’adoption des Conventions de Genève: les défis de la protection humanitaire” porte sur l’impact des Conventions de Genève en tant que pilier fondamental du droit international humanitaire et pierre angulaire de la protection de l’Homme contre les drames des guerres.

Elle a pour objectif de mettre en avant l’importance historique et symbolique des conventions de Genève et d’échanger autour du développement des mécanismes juridiques, institutionnels et organisationnels se rapportant au respect des dispositions de ces conventions aux niveaux diplomatique et onusien.

La cérémonie d’ouverture, qui s’est déroulée en présence du Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, ainsi que d’ambassadeurs et de représentants du corps diplomatique et d’organisations internationales, a été marquée par la diffusion d’un documentaire sur l’action de la Commission nationale du droit international humanitaire.

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