Rabat-Salé-Kénitra: La marche résolue vers la transformation globale

Rabat-Salé-Kénitra: La marche résolue vers la transformation globale

mardi, 20 juillet, 2021 à 12:53

Par MAHA RACHID
Rabat – En dépit de la conjoncture exceptionnelle liée à la pandémie mondiale du coronavirus, la région de Rabat-Salé-Kénitra ne cesse d’œuvrer pour la réalisation de ses ambitions et la poursuite de ses grands projets structurants, devenant ainsi, une locomotive de développement national et continental.

Ces chantiers de développement concernent plusieurs secteurs d’activités, avec notamment la mise en place du programme “Rabat, Ville lumière, capitale marocaine de la culture”.

Ce programme qui touche aux domaines des infrastructures, de l’industrie et de la réhabilitation et la valorisation du patrimoine, s’articule autour de sept axes principaux, à savoir la sauvegarde du patrimoine, la préservation du patrimoine et des espaces verts, le renforcement des équipements sociaux de base, un cadre bâti et l’amélioration du paysage urbain, l’amélioration de la mobilité urbaine et la promotion de la multimodalité des transports, la promotion des activités économiques et le renforcement des infrastructure et du décongestionnement de la ville.

Aussi, sur la rive droite du fleuve Bouregreg, la ville de Salé connaît plusieurs projets de développement dont l’objectif consiste, notamment, à consolider son rôle dans le tissu économique et social de la région. Parmi ces projets, on cite celui de la mise à niveau de la médina de Salé (2019-2023), destiné, entre autres, à valoriser le patrimoine matériel et immatériel de la ville pour un budget de 900 MDH.

Ce projet, présenté devant SM le Roi Mohammed VI en octobre 2019, prévoit la mise à niveau des infrastructures, l’amélioration de la mobilité urbaine, la mise en valeur du patrimoine, le renforcement de l’accessibilité aux activités sociales et la promotion de l’attractivité touristique et économique de la ville, à travers la création de deux axes touristiques sur 4 km et de trois espaces dédiés à la présentation et la vente des produits artisanaux.

La Tour Mohammed VI peut être considérée, quant à elle, comme le projet le plus impressionnant de la rive droite du Bouregreg. Culminant à 250 mètres, la future Tour est réalisée par le groupe Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE-Bank), pour un budget prévisionnel de l’ordre de 4 milliards de dirhams.

La Tour Mohammed VI a été pensée afin d’être visible à 50 kilomètres à la ronde. D’une superficie totale de 102.800 m², l’immeuble est composé d’une tour, elle-même installée sur un podium, le tout évoquant une fusée sur son pas de tir.

L’intérieur de l’immeuble a été conçu sur 55 étages, accueillant un hôtel de luxe, des bureaux, des appartements de haut standing ou encore une terrasse d’observation à son sommet, le tout accessible via un total de 40 ascenseurs, dont 23 dans la tour et 17 dans le podium.

Cette Tour, dont le lancement officiel a été présidé en 2018 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constitue ainsi, l’édifice emblématique du plan d’aménagement de la Vallée de Bouregreg et l’une des principales composantes du programme «Rabat Ville Lumière, Capitale Marocaine de la Culture». Celui-ci prévoit la réalisation de grands projets urbains structurants, dont le Grand Théâtre de Rabat et la Maison des Arts et de la Culture.

En effet, au cœur de la vallée du Bouregreg, le Grand Théâtre de Rabat s’érige comme un symbole du renouveau culturel et artistique de la capitale du Royaume.

La réalisation de cet ouvrage s’inscrit dans la politique d’équipement en infrastructures culturelles à travers le pays. Elle reflète la volonté Royale de doter la ville de Rabat d’un théâtre lui permettant de se hisser aux grandes métropoles de la Méditerranée.

Le grand théâtre de Rabat figure parmi les œuvres phares de la ville en tant que pôle majeur d’attraction culturelle. Ayant mobilisé un investissement de plus de 1,5 milliard de DH, l’édifice vise à renforcer le rayonnement culturel de la capitale du Royaume. Il s’énonce alors, tel une nouvelle icône culturelle et constituera un repère architectural et urbain à l’échelle internationale.

Côté infrastructures, la corniche de Rabat est un projet qui s’étend sur 11 Km de côte atlantique. Le projet d’aménagement de la corniche de Rabat se veut un projet intégré qui jouera un rôle important dans le développement économique, social, touristique et culturel de la capitale et son ouverture vers la mer, à travers un programme d’hôtellerie, d’animation et de loisirs et de développement urbain (commerces, résidence, services qualifiés, plateaux à usage de bureaux, etc.).

Parmi les projets structurants de la Corniche, figure celui de la réhabilitation de l’ancien hôpital Marie Feuillet, d’une superficie de 5,7 Ha, en un hôtel de luxe. Le projet est porté par la Société Atlantic Coast Hospitality, filiale du groupe Al Qudra Holding Morocco.

Aussi, la construction d’une trémie à Rabat, pour décongestionner la place de Bab Lhad et ses alentours, en plein centre-ville, a été réalisée pour un coût global de près de 40 millions de dirhams. Ce projet figure parmi les plus significatifs pour un développement intégré de la capitale, en ce sens qu’il a permis de métamorphoser un carrefour emblématique à vocation éminemment touristique qu’est Bab Lhad.

Sur le plan industriel, le parc industriel Ain Johra de la province de Khémisset se voit être un espace d’accueil intégré s’étalant sur une superficie de 200 ha, dont les objectifs principaux sont d’enrichir l’offre existante en matière de lots industriels et de contribuer au développement économique de la région.

Le parc offre un environnement scientifique et technique favorable vu sa proximité de la capitale du Royaume, tout en apportant des opportunités importantes en matière de logements dans les communes de Tiflet, Khémisset et Sidi Allal el Bahraoui.

La Zone d’accélération industrielle (ZAI) de Kénitra a, quant à elle, permis d’ériger la région de Rabat-Salé-Kénitra en pôle industriel compétitif et attractif pour de nombreux investisseurs de renommée mondiale.

En effet, un protocole d’accord portant sur l’extension de la Zone d’accélération industrielle (ZAI) de Kénitra avait été signé par le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie Verte et numérique et la Caisse de dépôt et de gestion, permettant de définir les modalités et les engagements des parties prenantes en ce qui concerne la mobilisation du foncier et la réalisation des études nécessaires pour l’aménagement, le développement, la promotion, la commercialisation et la gestion de la nouvelle extension de la ZAI.

Outre ces points, plusieurs projets dans divers domaines d’activité voient le jour dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, faisant d’elle un véritable levier de développement national et continental.

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