M. El Ktiri souligne la nécessité de la documentation de la mémoire nationale

Béni Mellal- Le haut-commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération, Mustapha El Ktiri a souligné, vendredi à Béni Mellal, la nécessité de la documentation de la mémoire nationale en vue d’enrichir la scène culturelle et permettre aux nouvelles générations de prendre connaissance de l’histoire du Royaume et des épopées et des évènements dont elle regorge.

Intervenant lors d’un colloque national sur le thème “La résistance nationale et ses dimensions historiques et religieuses: La région de Tadla-Azilal comme modèle”, M. El Ktiri a passé en revue les différentes actions menées par le Haut commissariat pour la préservation et la documentation de la mémoire nationale, notamment à travers la création d’espaces muséaux, la construction de stèles commémoratives des évènements historiques, l’organisation de colloques et des journées d’étude, la publication de bulletins et d’ouvrages en rapport avec l’histoire de la résistance nationale, la préservation des témoignages et la réalisation d’une encyclopédie sur le mouvement national et la résistance de l’armée de libération.

M. El Ktiri a ajouté que le haut commissariat veille également à l’encouragement des étudiants à réaliser des recherches sur des thèmes se rapportant à l’histoire de la résistance nationale, l’organisation des espaces pédagogiques, l’ouverture sur les établissements scolaires, l’octroi de noms de figures de la résistance aux avenues et aux établissements publics, l’organisation d’expositions et le renforcement du réseau des musées régionaux, provinciaux et locaux.

Il a, d’autre part, souligné la place de choix qu’occupe la région de Tadla Azilal dans l’histoire de la résistance nationale pour le recouvrement de la liberté et l’indépendance, eu égard à sa position géostratégique entre le centre et le sud du Royaume.

Pour sa part, le directeur général du centre Atlas des recherches et des études stratégiques pour le développement, Abdessamad Malaoui a expliqué que le choix du thème de la résistance vise à favoriser la contribution des différentes composantes de la société (étudiants, chercheurs, société civile, institutions..) à revivifier la mémoire d’une époque importante de l’histoire du Royaume, qui nécessite davantage d’intérêt et d’importance, notamment à travers l’encouragement de la recherche scientifique dans ce domaine.

Les interventions programmées lors de ce colloque, organisé en partenariat entre la délégation provinciale du haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération, la faculté polydisciplinaire relevant de l’Université Sultan Moulay Slimane à Béni Mellal, la Rabita des chorfas unis de la région de Tadla Azilal, l’association nationale des anciens membres de l’armée de libération et le centre Atlas des recherches et des études stratégiques pour le développement, ont abordé des thèmes portant sur “La résistance dans la région de Tadla-Azilal”, “La culture de la résistance et le développement durable” et “Le soulèvement populaire refusant le protectorat et les convoitises coloniales : La région de Tadla-Azilal comme modèle”.

Au menu de cette rencontre, qui s’est déroulée en présence du wali de la région de Tadla-Azilal, gouverneur de la province de Béni Mellal, Mohamd Fanid et du président du conseil de la région, Saleh Hamazaoui, figuraient aussi une lecture dans l’ouvrage  “le prisonnier de la guerre” et une cérémonie en hommage à Mohamed Oujar Said Bounailate, président du conseil national provisoire des anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération.

A cette occasion, il a été procédé à la distribution d’aides financières à des membres de la famille de la résistance au niveau de la région.