La zone industrielle intégrée de Kenitra, une partie intégrante du Plan national pour l’Emergence industrielle (M. Zaghnoun)

Kenitra – Le directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), Abdellatif Zaghnoun a souligné que la zone industrielle intégrée, que SM le Roi Mohammed VI a visité mardi, constitue une partie intégrante du Plan national pour l’Emergence industrielle.

Dans une déclaration à la presse, M. Zaghnoun a indiqué que cette station s’étend sur une superficie de 345 hectares et se compose de deux zones: la première une zone franche destinée à l’exportation, et la seconde oeuvrant dans le cadre des activités générales destinée principalement au marché interne.

Il a, dans le même cadre, rappelé que les travaux avaient débuté en 2010, précisant que la commercialisation de la première tranche a commencé deux ans après. Cette première tranche, a-t-il tenu à expliquer, a été réalisée sur une surface de 192 hectares dont 80 hectares destinés à la zone franche, le reste étant aménagé à d’autres activités.

La majeure partie des activités de la zone franche est orientée vers l’industrie automobile et des pièces détachées, a fait savoir M. Zaghnoun, ajoutant que le montant d’investissement global alloué à cette première tranche s’élève à 580 millions de dirhams.

Et de se féliciter du bilan “très encourageant” réalisé jusqu’à présent, en ce sens que 20 projets ont été approuvés en plus de l’existence de huit unités industrielles actives dans différents domaines, notamment les activités liées à l’industrie automobile.

M. Zaghnoun a, à cet égard, relevé que les unités opérationnelles dans la zone emploient une main d’oeuvre de plus de 11.000 personnes.

Le directeur général de la CDG a indiqué qu’il prévoit d’ici la fin de l’année la commercialisation de la zone à hauteur de 70 PC, ce qui, selon lui, nécessitera de réaliser une étude technique pour lancer les travaux de la deuxième tranche de la zone franche.

Il a également noté que la zone a été dotée d’une station solaire pour répondre aux besoins en énergie à hauteur de 20 PC, ajoutant que ce projet est le fruit d’un partenariat entre l’Etat et la CDG via sa filiale “MEDZ” qui se charge du réaménagement et de la gestion des zones industrielles franches à l’échelle de l’ensemble du Royaume.