Les journalistes, un puissant levier pour la bonne gouvernance et la prise de décisions (rencontre)

Rabat – Les journalistes représentent un puissant levier pour la promotion de la bonne gouvernance et un stimulant indéniable de la dynamique du développement et du processus de prise de décisions par le souci d’information qu’ils rendent accessible.

Tel était le fil conducteur d’une session de formation régionale sur “l’approche des droits de l’Homme dans les couvertures médiatiques”, dont l’ouverture s’est déroulée mardi à Rabat en présence de responsables d’organisations nationales et internationales.

Au cours de cette rencontre, organisée du 06 au 09 mai par le Centre “Achourouq” pour la démocratie, les médias et les droits de l’Homme, l’accent a été mis sur le rôle primordial des journalistes dans l’information de l’opinion publique et leur contribution significative au développement sociétal.

Le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour le Maghreb, Michael Millward a, dans ce contexte, souligné l’importance du rôle qui échoit aux médias dans l’ancrage de la culture des droits humains tout comme la mise à disposition de données favorisant la prise de décisions en lien avec la gestion de la chose publique et la lutte contre la corruption.

De son côté, le responsable des relations extérieures au Centre de Doha pour la liberté de l’Information, Jaber ben Chafaâ a relevé que la presse libre contribue amplement à la réalisation du développement durable et au renforcement des droits de l’Homme.

Il a d’autre part mis en avant l’importance que revêt cette rencontre en termes du renforcement des capacités des journalistes et de contribution à l’échange d’expériences relatives à un sujet aussi intéressant que la corrélation presse-droits humains.

Dans le même ordre d’idées, le président du Centre “Achourouq” Mohamed Aujjar a fait remarquer que cette session de formation intervient dans le sillage des mutations “inquiétantes” qu’a connues le monde arabe dans les domaines de l’Information, de la démocratie et des droits de l’Homme, notamment dans le contexte du “printemps arabe”.

Au total, 25 journalistes provenant du Maroc, du Qatar, du Liban et de la Jordanie prennent part à cette rencontre initiée en partenariat avec le Centre de formation et de documentation des Nations unies sur les droits de l’homme pour l’Asie du Sud-ouest et la région arabe et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

En plus des ateliers de formation animés par un parterre d’experts en journalisme, l’ordre du jour prévoit des conférences-débat sur la “protection de la liberté des journalistes et des professionnels de l’Information”, “la sécurité des journalistes” et “le droit international relatif aux droits de l’Homme et à la liberté de la presse”.