Le Maroc adopte un modèle de développement axé sur la durabilité comme priorité (Pdt USMS)

Le Maroc adopte un modèle de développement axé sur la durabilité comme priorité (Pdt USMS)

mardi, 17 mai, 2022 à 18:59

Béni Mellal – Le Maroc accorde la priorité aux questions environnementales dans les programmes de développement à travers l’adoption d’un modèle de développement axé sur la durabilité, a indiqué, lundi à Béni Mellal, le président de l’Université Sultan Moulay Slimane (USMS), Nabil Hmina.

Ouvrant les travaux de la 6ème conférence internationale PAGES “Learning from the past for a sustainable future”, M. Hmina a fait savoir que le Maroc a également accordé la priorité aux questions environnementales dans les programmes de développement y compris ceux sur l’eau suivant une approche pionnière et volontariste de mobilisation des ressources en eau et de la lutte contre les inondations et la sécheresse.

“Le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé de notre planète, cela affecte presque tout, la géopolitique, l’économie et la migration”, a rappelé M. Hmina avant de s’attarder sur l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et les plans stratégiques de développement sectoriels, notamment dans les domaines du développement agricole, de la protection de l’environnement, de l’efficacité énergétique et du développement des énergies renouvelables.

“C’est la raison pour laquelle notre pays a été parmi les premiers à rejoindre la prise de conscience universelle, consacrée par le Sommet de Rio, en ratifiant les conventions internationales pertinentes et en adoptant des programmes d’action nationaux dans ce domaine”, a expliqué M. Hmina.

Malheureusement, l’impact du changement climatique ne se produirait pas uniformément dans le monde, a-t-il fait observer, rappelant que l’Afrique, par exemple, est le continent le plus vulnérable aux impacts du changement climatique dans tous les scénarios climatiques au-dessus de 1,5 degrés Celsius.

Bien qu’elle ait le moins contribué au réchauffement climatique et qu’elle ait les émissions les plus faibles, l’Afrique est confrontée à des dommages collatéraux exponentiels, posant des risques systémiques pour ses économies, ses investissements dans les infrastructures, ses systèmes hydriques et alimentaires, sa santé publique, son agriculture et ses moyens de subsistance, menaçant de réduire à néant ses modestes gains de développement, et glisser vers des niveaux plus élevés d’extrême pauvreté, a-t-il dit.

En tant que chefs de file du savoir, de la création, de l’innovation et de la recherche, les universités sont dans une position unique pour tirer parti de leur expertise et faire des progrès significatifs dans la lutte contre la crise climatique, a précisé le président de l’USMS, rappelant que les universités ont le potentiel de faire progresser de manière significative la technologie et les systèmes nécessaires pour lutter contre le changement climatique.

Les partenariats internationaux, les étudiants, le personnel, les entreprises locales et les communautés ont tous quelque chose à gagner en se connectant les uns aux autres dans ce système pour mieux comprendre et lutter contre le changement climatique et ses conséquences concomitantes, a-t-il assuré.

Organisée par visioconférence, cette rencontre qui se tiendra jusqu’au 20 mai et qui verra la participation de plus de 600 scientifiques issus des cinq continents, servira de plateforme d’échange sur les avancées les plus récentes dans le domaine des changements climatiques à l’échelle mondiale dans le but d’accélérer l’atteinte des objectifs du développement durable.

Le Maroc a pu décrocher l’organisation de cette 6ème édition de la conférence internationale PAGES « Learning from the past for a sustainable future » sur les changements climatiques, suite à la candidature formulée par le consortium marocain constitué par l’Université Ibn Zohr, l’Université Sultan Moulay Slimane et l’Université Mohammed VI Polytechnique.

 

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