La COP ou l’histoire d’un long combat pour relever le défi climatique

La COP ou l’histoire d’un long combat pour relever le défi climatique

mercredi, 19 octobre, 2016 à 13:03

   Genève – La Conférence des parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (CCNUCC), couramment baptisée COP, réunit depuis plus de 20 ans la majorité des pays du monde pour répondre au défi du réchauffement planétaire.

   Rendez-vous incontournable pour encadrer les efforts des Etats parties visant à contenir les dérèglements du climat, cette conférence dont la 22e édition est programmée du 7 au 18 novembre à Marrakech représente l’organe décisionnel suprême de la communauté internationale en la matière.

   La CCNUCC, signée à l’issue du sommet historique de la Terre organisée à Rio de Janeiro en 1992, est entrée en vigueur en 1994. A travers cet instrument international, les Nations unies se sont dotées d’un cadre d’action regroupant la grande majorité des Etats pour lutter contre les causes et les effets du réchauffement.

  Un secrétariat de la Convention-cadre a été installé à Genève après son entrée en vigueur en 1994, avant d’être relocalisé à Bonn, en Allemagne, au lendemain de la COP1 qui s’est déroulée à Berlin en 1995. Depuis, vingt-et-une COP ont eu lieu : la 21ème s’est tenue en décembre 2015 à Paris.

  La convention-cadre et ses instruments juridiques ont pour objectif principal de stabiliser la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, à un niveau qui empêche toute “perturbation anthropique dangereuse du système climatique”.

  Elle stipule qu’il incombe “aux parties de préserver le système climatique dans l’intérêt des générations présentes et futures, sur la base de l’équité et en fonction de leurs responsabilités communes mais différenciées et de leurs capacités respectives”.

  Selon la CCNUCC, certains pays sont particulièrement vulnérables aux effets des changements climatiques, particulièrement les États insulaires, ceux ayant des zones côtières de faible élévation ou ayant des zones arides ou semi-arides. Tous ces territoires peuvent être sujets à des épisodes climatiques extrêmes : inondations, sécheresses, désertification et autres.

  Les pays en développement aux écosystèmes montagneux fragiles sont eux aussi vulnérables à l’impact de ce fléau.

  Lors des COP annuelles, les États évaluent l’évolution de leurs engagements et le suivi de l’application de la convention-cadre. Des sessions de négociations sont réalisées en amont de ces sommets.

  Aujourd’hui, la convention compte 197 États parties (196 Etats et l’Union européenne). La Palestine a été le dernier État à intégrer la convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques en mars 2016.

  Le mois prochain à Marrakech, il sera question principalement de discuter et d’élaborer une vision pour la mise en œuvre de l’accord adopté en décembre 2015 lors de la conférence de Paris.

  Par ce pacte juridiquement contraignant, la communauté internationale s’est engagée à agir pour contenir la hausse de la température globale “bien en deçà de 2°C” par rapport au niveau préindustriel et à “poursuivre les efforts” pour la limiter à 1,5°C.

  Plus de 55 pays représentant au moins 55 pc des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont ratifié à ce jour l’accord, seuil minimum qui permettra son entrée en vigueur le 4 novembre ainsi que la tenue de la première rencontre des parties signataires durant la COP22.

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