Le Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, déploie en Afrique une projection stabilisatrice de développement (Président de l’IGD)

  -Propos recueillis par Fouad ARIF-.

  Washington – Le Royaume du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, déploie en Afrique une projection stabilisatrice de développement et de grands projets d’investissements portant notamment sur l’énergie renouvelable et les secteurs bancaire et industriel, a souligné samedi à Washington, le Dr. Mima Nedelcovych, Président Directeur Général de l’Initiative for Global Development (IGD).

  “Nous suivons, depuis Washington, avec grand intérêt le déploiement en Afrique de cette stratégie Royale, qui a culminé cette année avec le retour du Maroc au sein de l’Union africaine, un signal fort porteur de beaucoup d’espoir, et la mise sur les rails de l’adhésion tant attendue du Royaume dans le giron de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)”, a indiqué, dans une interview à MAP-Washington, le PDG de l’IGD, une organisation américaine à but non lucratif, basée à Washington, qui engage les leaders du monde des entreprises à réduire la pauvreté à travers la croissance et les investissements en Afrique.

  L’adhésion du Maroc au sein de la CEDEAO aura un impact bénéfique “de nature à générer un boom économique au sein de ce groupement régional grâce à la valeur ajoutée qu’apportera le Maroc fort de la vigueur de son économie et de son secteur industriel”, a fait observer ce fin connaisseur du continent africain, en faisant observer que la force de projection du Maroc dans le continent est également portée par les secteurs bancaire, des assurances, agro-industriel et par l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), ainsi que par les opérateurs dans les secteurs immobiliers et des énergies renouvelables.

  M. Nedelcovych a, par ailleurs, relevé que le Maroc, à travers notamment les différentes visites du Souverain dans le continent, a décidé d’aller opportunément au delà de l’Afrique francophone en établissant des partenariats gagnant-gagnant avec des pays en Afrique de l’est et australe, entre autres.

  Il a, dans ce cadre, insisté sur la centralité de la sécurité dans le continent sans laquelle, a-t-il tenu à souligner, aucune dynamique de développement et de prospérité ne peut avoir lieu. “Sans sécurité il ne peut y avoir d’investissements, encore moins de croissance et de création d’emplois”, a-t-il expliqué.

  Le Maroc, a rappelé le PDG de l’IGD, se distingue justement “comme étant le pays du Maghreb le plus stable et le plus modéré”, en estimant qu’”il échoit ainsi au Royaume de jouer un grand rôle dans cet ensemble régional”.

  Il convient de rappeler, dans ce contexte, que le rapport du Département d’Etat sur le terrorisme dans le monde, au titre de l’année 2016, publié à la mi-juillet, avait justement mis en avant la projection stabilisatrice du Maroc sur le continent africain, à la faveur d’une approche “holistique” de lutte anti-terroriste qui ne se limite pas uniquement aux mesures de vigilance sécuritaires, mais va au-delà pour placer en tête de ses priorités les objectifs du développement économique et humain, ainsi qu’une coopération affirmée sur les plans régional et international.

  “Le Maroc est un pays partenaire (des Etats-Unis) qui se démarque par sa stabilité en Afrique du nord, et s’évertue à faire bénéficier les pays amis de son savoir-faire et de son expérience en matière sécuritaire”, soulignait le rapport de la diplomatie américaine.

  Sur la coopération de l’IGD avec le Maroc, le Dr. Mima Nedelcovych, a indiqué que les discussions vont bon train pour la tenue durant le premier trimestre de l’année prochaine dans le Royaume “d’un grand forum de l’Initiative for Global Development, qui sera une opportunité de mettre en avant le retour du Maroc au sein de l’UA et son adhésion attendue à la CEDEAO, ainsi que le commerce régional et la projection multiforme du Royaume dans le continent africain”, notant que parmi les membres du Conseil d’administration de l’IGD figure la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Meriem Bensaleh Chaqroun.