Sahel/Investissement climatique : La prise en charge par le Maroc des études de faisabilité est une initiative “très importante”

Sahel/Investissement climatique : La prise en charge par le Maroc des études de faisabilité est une initiative “très importante”

mardi, 26 février, 2019 à 13:45

– Otmane ELMIBRAK –

Niamey – L’annonce par SM le Roi Mohammed VI, lundi à Niamey, de l’engagement du Maroc à prendre en charge les études de faisabilité pour finaliser le Plan d’Investissement Climatique pour la région Sahel (PIC-RS) est une initiative “très importante”, a relevé la ministre malienne de l’Environnement, Aïda M’bo Keïta.

Dans une déclaration à la MAP, la ministre malienne a indiqué que “nous remercions le Maroc pour cette initiative très importante car on parle de programme d’investissement, il faut obligatoirement des études de faisabilité”.

“Nous sommes très heureux que le Maroc ait déjà confirmé cela”, a-t-elle ajouté, soulignant que le Royaume réaffirme ainsi “son engagement non seulement technique mais aussi financier” dans le cadre de la Commission du climat pour le Sahel.

En moins de deux ans après la création de la Commission du climat pour le Sahel, “nous sommes entrain d’aboutir à des plans d’investissements qui vont servir le financement de projets prioritaires pour nos pays respectifs”, a conclu Mme Keita.

Dans un discours adressé à la 1ère Conférence au Sommet de la Commission du climat pour le Sahel, SM le Roi a annoncé l’engagement du Maroc à prendre en charge les études de faisabilité pour finaliser le Plan d’Investissement Climatique adopté par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la règion.

La Commission de la région du Sahel a été lancée en novembre 2016 à Marrakech, lors du Sommet africain de l’action, tenu à l’initiative de SM le Roi Mohammed VI en marge de la COP22, avec deux autres commissions sous-régionales qui sont la Commission du Bassin du Congo et la Commission des Etats insulaires.

Le Sommet de Niamey a débouché sur l’adoption d’un plan d’investissement climatique dont le coût global avoisine les 400 milliards de dollars US. Il s’étale sur la période 2019-2031.

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