Festival ciné-plage de Harhoura: “La Guérisseuse” et “Une urgence ordinaire”, premières projections de la 4ème édition

Festival ciné-plage de Harhoura: “La Guérisseuse” et “Une urgence ordinaire”, premières projections de la 4ème édition

jeudi, 25 juillet, 2019 à 12:53

Par Laïla EL ALAMI

Rabat – Le public était au rendez-vous, mercredi sur la plage de Sid El Abed, pour les deux premières projections de la 4ème édition du Festival ciné-plage de Harhoura.

Sur fond de murmures des vagues, c’est pieds dans le sable que les cinéphiles sont venus, nombreux, regarder “La Guérisseuse” de Mohamed Zineddaine et “Une urgence ordinaire” de Mohcine Besri.

Dans “La Guérisseuse”, Abdou, interprété par un brillant Ahmed Moustafid, veut absolument apprendre à lire et à écrire. Mais son ambition est très vite entravée par sa mère adoptive, M’barka, guérisseuse du quartier, qui préfère le garder dans l’ignorance.

Aux yeux des habitants de son quartier, M’barka soigne tous les maux, physiques et sociaux, et c’est peut-être là tout le pouvoir de cette femme vers qui se tournent ces personnes aussi désespérées qu’ignorantes.

Dans ce film, mené par Fatima Attif, Mehdi El Arroubi, Hanane El Kabani et Kamal Saâd, les dialogues se font rares et les décors simples, mais les scènes parlent par elles-mêmes.

L’on se rappellera, d’ailleurs, de la scène marquée par les cris stridents de Abdou, qu’une confrontation avec M’barka laisse bouillonnant de colère et qui suffit à elle seule, à faire parler sa frustration.

S’exprimant dans une déclaration à la MAP, le réalisateur du film, M. Zineddaine, s’est dit “très content” d’être sur la plage pour la projection de son film, en compagnie de “spectateurs particuliers”, dans le cadre d’un “festival particulier”.

Pour la deuxième partie de la soirée, changement de décor avec “Une urgence ordinaire”, qui plonge l’audience dans l’univers hospitalier.

Porté, entre autres, par Fatima Zahra Bennacer, Younes Bouab, Said Bey et Ghalia Benzaouia, “Une urgence ordinaire”, retrace le parcours de Driss et Zahra, couple infortuné qui tente le tout pour le tout dans le but de sauver Ayoub, leur fils de six ans.

A l’hôpital, leur chemin croise celui de Tariq, un médecin qui a laissé sa vie au Canada pour se consacrer à ses compatriotes et celui de Ali, jeune “dépressif” qui au tout début du film, saute d’un pont mais finit par survivre à sa chute.

S’ensuit alors une lutte physique et émotionnelle qui pousse les personnages à bout, dans un jeu de destins qui réussit aux uns et fait perdre les autres.

Présidé par Abdelouahed Mjahed, cet événement, organisé à l’initiative de l’Association marocaine des arts sans frontières (AMAF), se présente comme un instant de partage et d’échanges culturels entre des artistes passionnants et des cinéphiles passionnés.

En outre, les projections de films s’accompagneront, tout au long de la durée du festival, de nombreuses autres activités aussi bien à caractère artistique que sportif et caritatif.

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