DGSN: L’Unité centrale d’identification des victimes de catastrophes, une structure présente en permanence pour répondre aux situations difficiles

DGSN: L’Unité centrale d’identification des victimes de catastrophes, une structure présente en permanence pour répondre aux situations difficiles

dimanche, 6 octobre, 2019 à 14:31

Tanger- La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) est constamment présente pour répondre aux situations les plus difficiles grâce à l’Unité centrale d’identification des victimes de catastrophes.

En effet, cette unité a pour mission d’attribuer une identité à des personnes victimes ou décédées suite à des catastrophes naturelles ou accidentelles provoquées, a expliqué le commissaire de police principal, Rachid El Belghiti Alaoui, chef du service logistique et appui opérationnel à l’Institut des sciences forensiques relevant de la DGSN.

Il s’agit d’identifier des personnes portées disparues, des victimes d’accidents ou alors des victimes de crimes, à l’instar des victimes des attentats terroristes, a précisé M. El Belghiti Alaoui, notant que cette unité collabore, dans le cadre de ses missions, avec des spécialités différentes, telles que les secouristes, le médecin médico-légal, les dentistes et les techniciens de scènes de crime.

Compte tenu du type des missions qui lui incombent et des scènes sur lesquelles elle intervient, l’Unité centrale d’identification des victimes de catastrophes est composée d’agents préparés et suivis psychologiquement, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, cette unité comprend deux équipes travaillant simultanément, l’une ante-mortem et l’autre post-mortem. Alors que la première équipe demeure en contact permanent avec les familles des victimes, avec les médecins légistes et avec les autorités travaillant en parallèle pour recueillir toutes les informations qui peuvent être utilisées lors de l’enquête technique, la deuxième équipe se charge du relevage des corps, ainsi que de la collecte des objets et des effets personnels des victimes.

L’ensemble de ces actions ont pour finalité d’identifier éventuellement les cadavres ou les victimes, que ce soit par empreinte digitale, par empreinte génétique, ou encore à l’aide des effets personnels de ces victimes.

Afin de mener à bien ses missions, l’Unité centrale d’identification des victimes de catastrophes utilise des formules bien précises, des procédures de l’Interpol, des fiches réflexes, des fiches techniques, et des fiches ante-mortem et post-mortem, ainsi qu’un rapport final pour clôturer le dossier de l’intervention.

En outre, cette unité se charge également de la gestion des lieux de catastrophes, en commençant par le quadrillage des zones, puis la numérotation de ces zones pour ensuite collecter l’ensemble des objets nécessaires à l’orientation de l’enquête ou à la résolution du problème.

Elle procède aussi au relevage des indices, méthode de fouille très particulière, pour ensuite passer à leur ramassage ainsi qu’à la photographie de l’ensemble des indices et des lieux selon des procédures bien précises et préétablies.

Structure non permanente composée d’un point focal situé au siège de l’Institut des sciences forensiques relevant de la Direction de la police judiciaire, cette unité comprend des cadres expérimentés et des équipes régionales situées au niveau des différents commandements de police.

Elle a été créée en 2005 suite à la participation des représentants de l’Institut des sciences forensiques de la sûreté nationale à la 6ème réunion des groupes de travail de l’Interpol chargés de l’identification de victimes de catastrophes, et a procédé, depuis sa mise en place, à l’identification des victimes de catastrophes lors des tragédies survenues au Maroc, dont celles de Rosamor et de la Mosquée Bab Berdaine, ainsi que les attentats d’Argana.

La 3ème édition des Journées portes ouvertes de la DGSN, organisées du 2 au 6 octobre à Tanger, est l’occasion idoine pour connaître davantage le travail précis et méticuleux de l’Unité centrale d’identification des victimes de catastrophes, qui oeuvre non seulement au niveau du Royaume, mais également hors du territoire national lorsqu’il s’agit de victimes marocaines.

Ces Journées portes ouvertes s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de communication de la DGSN visant à consolider sa politique d’ouverture sur son environnement et à informer le public sur les efforts de modernisation mis en place pour assurer la sécurité des personnes et des biens, tout en préservant l’ordre public.

Cette édition traduit également la volonté de la DGSN de consolider la proximité avec le citoyen et met en lumière les efforts déployés à tous les niveaux ainsi que son ferme engagement à fournir des prestations de qualité répondant aux besoins de la population en matière de sécurité, et ce conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.

Lire aussi

Casablanca: la classe ouvrière célèbre la fête du Travail

mercredi, 1 mai, 2024 à 15:58

Les centrales syndicales ont organisé, mercredi à Casablanca, plusieurs meetings et manifestations en célébration de la Fête du Travail, qui intervient cette année au lendemain de la signature d’un accord avec le gouvernement dans le cadre du dialogue social.

Près de 700 personnalités débattent à Bakou du rôle du dialogue interculturel dans la paix et la sécurité mondiales

mercredi, 1 mai, 2024 à 14:01

La capitale d’Azerbaïdjan, Bakou, accueille, à partir de ce mercredi, les travaux du 6e Forum mondial sur le dialogue interculturel, avec l’ambition de faire progresser la paix et la sécurité, sur fond d’exacerbation des conflits, signe d’une crise majeure d’un ordre mondial à bout de souffle.

ANEF: réunion inaugurale du projet Green Jobs II

mercredi, 1 mai, 2024 à 11:11

La première réunion du comité de pilotage du projet Green Jobs II “Promotion des emplois verts à travers les chaînes de valeur durables en zones rurales et de montagne”, s’est tenue, mardi à Rabat.