En se réappropriant les différentes composantes de son histoire, le Maroc envoie un signal fort de modernité à la communauté des Nations, affirme M. Azoulay

En se réappropriant les différentes composantes de son histoire, le Maroc envoie un signal fort de modernité à la communauté des Nations, affirme M. Azoulay

jeudi, 21 novembre, 2013 à 13:57

Fès – En se réappropriant les différentes composantes de son histoire et en affichant sans frilosité l’exceptionnelle richesse de sa diversité culturelle, le Maroc envoie un signal fort de modernité et de maturité à la communauté des Nations, a déclaré mercredi à Fès M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, en ouvrant le colloque international organisé par l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, pour débattre de la place de l’hébreu dans la culture andalouse au Maroc.

“Dans un monde et dans un temps traversés par la fracture et le repli identitaire, le Maroc fait la différence”, a souligné le Conseiller de SM le Roi devant un parterre d’historiens, d’académiciens, de chercheurs et d’étudiants venus échanger sur le thème de la contribution de la culture juive à la civilisation marocaine et andalouse.

Pour M. Azoulay, le Maroc a franchi un seuil déterminant avec l’adoption par le peuple marocain en juillet 2011 d’une nouvelle Constitution qui consacre la composante hébraïque du Maroc comme l’un des affluents séculaires de son identité nationale, précisant que la société marocaine n’a jamais cessé de se nourrir de ses affluents arabe, berbère, juif et hassani.

Le monde a besoin de cette parole marocaine, a souligné M. Azoulay en affirmant que la cohérence et la lucidité des choix faits par le Maroc sont saluées par toute la communauté internationale.

“Il y a aujourd’hui dans notre pays un momentum qui s’amplifie et se bonifie tous les jours”, a ajouté M. Azoulay en invitant les intellectuels, les professeurs et les étudiants à résister au confort trompeur de l’amnésie.

Evoquant la contribution substantielle des historiens, philosophes et écrivains marocains de confession juive à l’enrichissement de la pensée et de la production littéraire arabophone, M. Azoulay a rappelé, pour illustrer son propos, que c’est au Maroc et à Fès au 8ème siècle qu’avait été écrit en arabe le premier dictionnaire sur les racines communes à l’arabe et à l’hébreu. C’est à partir de cet ouvrage du chercheur David Ben Aharon Al Fassi que la fameuse école linguistique de Fès devait plus tard prendre son essor et s’imposer dans l’espace méditerranéen.

Ce colloque international de deux jours débattra de plusieurs thèmes traitant de “La littérature arabe et hébraïque en Andalousie ; complémentarité et interaction”, “L’influence des motifs et des genres poétiques arabes sur la poésie hébraïque” et “Les approches de la présence hébraïque en Andalousie dans la recherche marocaine contemporaine”.

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