Salon du Cheval d’El Jadida, une illustration de la promotion du secteur agricole et de la valorisation du monde rural

El Jadida – Au fil des ans, le Salon du Cheval d’El Jadida est devenu la quintessence des efforts consentis par l’Etat, sous la bienveillance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour la valorisation de la race équine, en tant que l’un des affluents du secteur agricole, pourvoyeur d’emplois et générateur de richesse.

La notoriété gagnée par cet événement phare, qui jouit du Haut patronage du Souverain, renseigne sur les grands progrès en termes de professionnalisation, de structuration et de renforcement de cette activité, dont la valeur ajoutée ne cesse de croître depuis la mise au point de la stratégie nationale de cette filière en 2011.

Le Salon du Cheval, dont la onzième édition se tient du 16 au 21 octobre courant dans l’enceinte du Parc d’Expositions d’El Jadida, offre une belle vitrine pour pouvoir juger et apprécier les réalisations accomplies par l’ensemble des acteurs engagés dans la mise en œuvre de la stratégie nationale et la promotion d’un domaine vital pour la préservation de ce patrimoine et l’amélioration de la situation matérielle de milliers de citoyens.

Selon des chiffres officiels, la filière équine a généré quelque 6 milliards de dirhams en 2015, contre 3,4 milliards en 2007, soit une contribution directe et indirecte de 0,61 % au PIB national. Et pas moins de 30 mille emplois ont été créés, contre 11.000 seulement, il y a 7 ans.

Les avancées accomplies dans ce segment et tant d’autres participent de la vision royale concernant le rôle que peut jouer l’agriculture, de manière générale, pour la réalisation d’un développement global et la réduction des disparités sociales et spatiales.

“Outre la formation professionnelle érigée en levier d’insertion dans la vie active, le secteur agricole peut être un pourvoyeur d’emplois plus performant et un instrument plus efficace pour assurer de meilleures conditions de vie et d’établissement en milieu rural”, disait Sa Majesté le Roi en présidant, vendredi 12 octobre 2018, l’ouverture de la nouvelle session du Parlement.

La multiplication et la promotion des manifestations, notamment les Moussems, et des courses en rapport avec la race équine ont un impact indéniable sur la dynamisation de l’activité économique et commerciale dans les régions et communes rurales toujours éprises par la culture et l’amour du cheval.

A titre d’exemple, l’engouement suscité par le Moussem de Moulay Abdellah Amghar, dans la même région d’El Jadida, est une parfaite illustration des opportunités que pourrait générer cette filière en termes de production de richesse, d’animation et d’insertion sociales et de création d’emplois.

“Notre finalité est de favoriser l’émergence d’une classe moyenne agricole, d’en consolider l’ossature pour qu’en définitive, elle puisse exercer sa double vocation de facteur d’équilibre et de levier de développement socio-économique, à l’image de la classe moyenne urbaine et du rôle clé qui lui est dévolu”, soulignait le Souverain devant les représentants de la Nation.

Au regard des étapes franchies jusque-là, la stratégie nationale de la filière équine est en passe faire du Maroc un pays du cheval et d’ériger cette activité comme un levier, parmi d’autres, du développement économique et social.