La méthodologie adoptée par Amnesty international dans l’élaboration de ses rapports sur le Maroc manque d’objectivité et de transparence (Ministère d’Etat chargé des droits de l’Homme)

Rabat – Les autorités marocaines ont indiqué que la méthodologie adoptée par Amnesty International dans l’élaboration de ses rapports sur la situation des droits de l’Homme au Maroc manque d’objectivité et de transparence et se caractérise par l’absence d’analyse objective et de vérification rigoureuse des allégations.

 
Réagissant à la publication, jeudi, du rapport de l’ONG qui relève des atteintes aux droits à la liberté de réunion et d’expression et des procès inéquitables, M. Madior Fall, a souligné qu'”Il faut d’abord prendre le temps de lire le rapport de façon sereine pour identifier tous les points soulevés et formuler les réponses adéquates”.

Le ministre dont les propos ont été relayés par l’agence de presse sénégalaise APS, pense toutefois “que ce rapport critique sur l’état des droits humains n’est pas crédible”, parce que, a-t-il dit, “notre pays s’illustre par sa vocation à respecter et à sacraliser les droits”.

“Un rapport sur le Sénégal ne peut être que laudateur, parce que notre pays s’illustre par sa stabilité”, a-t-il ajouté.

“Les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression sont restés soumis à des restrictions. Les conditions de détention demeuraient particulièrement dures. Des enfants ont cette année encore été contraints à mendier dans la rue. Rien n’a été fait pour empêcher les auteurs de violations des droits humains de bénéficier de l’impunité”, lit-on dans le rapport d’Amnesty international largement repris vendredi par la presse locale.