Droits de l’Homme au Maroc: Les donneurs de leçons n’y sont pas habilités (Mohamed El Yazghi)

Droits de l’Homme au Maroc: Les donneurs de leçons n’y sont pas habilités (Mohamed El Yazghi)

vendredi, 28 mars, 2014 à 12:26

Rabat – L’ancien Premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Mohamed El Yazghi, s’est élevé contre ceux qui veulent donner au Maroc des leçons dans le domaine des droits de l’Homme, estimant que ces donneurs de leçons n’y sont pas habilités.

Le Maroc a acquis sa crédibilité auprès de la communauté internationale et n’a rien à cacher, contrairement à l’Algérie qui ose parler des droits de l’Homme chez les autres au moment où des violations graves de ces droits sont perpétrées sur son territoire et sur son sol, outre son refus catégorique de recenser les réfugiés dans les camps de Tindouf et de Lahmada, a précisé M. El Yazghi dans un entretien accordé à la MAP.

Il a, dans ce sens, qualifié de “honteux” les propos tenus récemment par le délégué du gouvernement algérien lors du débat du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU sur le suivi de la déclaration et du programme d’action de Vienne (DPAV) au regard de la situation catastrophique dans laquelle ce pays a sombré, rappelant que 200.000 personnes ont été tuées lors de la guerre civile interne et que des conflits sanglants continuent de sévir à Gardaïa (sud de l’Algérie).

Après avoir souligné que le délégué de l’Algérie ne peut se permettre de parler du Maroc et des droits de l’Homme dans le Royaume, l’ancien premier secrétaire de l’USFP a fait remarquer que la communauté internationale commence, heureusement, à prendre conscience de la vérité en Algérie, relevant que tout le monde est aujourd’hui bien au fait des avancées importantes franchies par le Maroc en matière de protection des droits de l’Homme et de sa détermination constante à persévérer dans cette voie.

Il a, de même, exprimé son étonnement des positions prises par l’Algérie à l’encontre du Maroc, un pays où les droits de l’Homme se sont considérablement et positivement développés, mettant en avant le processus de réformes engagées au Maroc dans ce domaine depuis la création de l’Instance Equité et Réconciliation.

Pour M. El Yazghi, le Maroc a instauré des mécanismes de protection des droits de l’Homme, en l’occurrence le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et ses représentations régionales en tant qu’outils indépendants suffisamment habilités à contrôler le respect des droits de l’Homme dans les différentes régions du Royaume, y compris celles de Laâyoune et de Dakhla, outre l’existence d’ONGs nationales indépendantes qui supervisent et défendent ces droits.

Il a souligné que toute tentative de confier le contrôle du respect des droits de l’Homme dans les provinces du sud à un quelconque mécanisme international est catégoriquement inacceptable, faisant observer que les missions dévolues à la Minurso, en accord avec le Maroc au moment de sa création, sont limitées au contrôle du cessez-le-feu, à la préparation du référendum au Sahara et à l’identification des personnes éligibles au vote. Il est de surcroit inacceptable que l’on puisse y ajouter d’autres missions.

M. El Yazghi a estimé, par ailleurs, que le nombre important des plaintes (44 mille plaintes) parvenues au CNDH entre mars 2012 et mars 2013 dénote d’une part de la détermination des citoyens à défendre leurs droits et confirme, de l’autre, le rôle du Conseil en tant qu’instrument efficace et crédible.

Il a, également, salué la décision prise récemment par le gouvernement d’interagir avec célérité et efficacité avec les plaintes émanant du Conseil national des droits de l’Homme.

Enumérant les réalisations accomplies par le Maroc en matière de consolidation des droits de l’Homme, M. El Yazghi a évoqué le projet de loi adopté récemment par le Conseil des ministres relatif à la réforme de la justice militaire, notant qu’en vertu de cette réforme importante, il ne sera présenté devant les tribunaux militaires que les militaires poursuivis dans des affaires se rapportant strictement au domaine militaire.

Il a ainsi jugé “positive, courageuse et importante” cette décision qui a hissé le Maroc au rang des grands pays disposant de telles législations, ajoutant, par ailleurs, que l’engagement du Maroc pour l’élaboration d’un nouveau Code de la presse et de l’édition fait partie de ces choix fondamentaux dans le domaine des droits de l’Homme, en dépit du retard pris par le gouvernement dans l’élaboration de ce code.

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