Les femmes de la région Dakhla-Oued Eddahab mettent en avant les étapes franchies sur la voie de la promotion de leurs droits

– Par Fayçal Achiqlil.
Rabat- Les femmes de la région de Dakhla-Oued Eddahab ont mis en avant, à l’occasion de la Journée internationale de la Femme, les grandes étapes franchies par le Maroc en matière de promotion de leurs droits et d’amélioration de leur participation politique et économique.

Dans une déclaration à la MAP, la présidente de l’Association féminine “Taiba”, Maimouna Amidane, a souligné que “le Maroc s’est distingué par son développement dans le domaine du respect des droits de la femme en comparaison avec plusieurs nations jouissant de potentialités énormes sur les plans économique et politique”.

Elle a ainsi évoqué les différentes avancées du Maroc en matière de réforme du code pénal en incluant des dispositions relatives à la criminalisation du harcèlement sexuel, ajoutant que la réforme du code de la famille a pu révolutionner le monde arabe à travers l’instauration de dispositions consolidant le rôle de la femme dans la vie familiale conformément aux préceptes de l’Islam.

Pour sa part, la présidente de l’Association “Nos enfants pour la solidarité et l’action sociale”, Siato Eddelimi, a fait état de nombreux acquis réalisés, lors des dernières décennies, en faveur de la femme marocaine dans divers domaines, relevant que le Maroc s’est engagé dans une dynamique institutionnelle et législative, marquée par des réformes essentielles, dont le renforcement des principes de la parité et de l’égalité de genre.

Même son de cloche chez la présidente de l’association “Sayidati pour le développement et la solidarité” Maghlaha Eddelimi, qui a mis en exergue l’évolution notable enregistrée en matière de promotion des droits de la femme au Maroc.

Parmi les aspects de cette évolution, elle a notamment évoqué la présence de la femme au sein du parlement, du gouvernement et des différents secteurs et institutions nationales, estimant que l’instauration du principe de quota se veut un tournant en ce qui est du renforcement de la représentativité des femmes au niveau du parlement.

Les efforts pour renforcer l’autonomisation politique de la femme à la faveur du principe de quotas représentent, à ses yeux, un nouveau tournant en faveur de l’amélioration de la représentativité des femmes dans le parlement.

De son côté, la présidente de l’association “Arrayane pour la lutte contre le cancer et l’Entraide sociale”, Hanane El Ouardi, a souligné que certes le 8 mars constitue une occasion pour célébrer la femme et lui rendre hommage, mais, pour elle, tous les jours de l’année sont bons pour ce faire, “au vu des actions inlassables de la femme sahraouie en faveur de l’édification de la société, des œuvres sociales et du développement local”.

La femme sahraouie a en effet prouvé sa compétence dans des domaines jadis masculins, à travers sa contribution efficace dans toutes les activités, a-t-elle poursuivi, insistant sur la nécessité de la sensibiliser quant à ses droits.

Même son de cloche chez la présidente de l’association “Arc-en-ciel”, Baâmar Maskoula, qui s’est dite convaincue que le mouvement féminin marocain a engrangé plusieurs acquis, tous domaines confondus, faisant observer que la Constitution de 2011 consacre le principe de l’égalité, de la parité, de la justice sociale et de l’égalité des chances entre les deux sexes.

Et de relever que la femme marocaine a franchi des pas importants sur la voie de la consécration de ses droits politiques, parvenant à obtenir des acquis à la hauteur de sa position en tant qu’acteur actif au sein d’une société résolument attachée à l’édification démocratique.

Dans ce sens, la présidente de l’association “Joussour de Karaté, Taekwondo et Aérobic”, Samira Baghdad, s’est félicitée toutes de ses réalisations au profit de la femme marocaine, accomplies grâce à la Haute sollicitude de SM le Roi Mohammed VI, qui a initié de grands chantiers, notamment l’Initiative nationale pour le développement humain visant l’éradication de la pauvreté et de la marginalisation.

A la faveur de ces chantiers, a-t-elle ajouté, la femme marocaine est devenue un acteur social majeur à la faveur de projets générateurs de revenus qui leur a permis d’améliorer son niveau de vie et garantir une vie digne.