L’inauguration par SM le Roi de l’ISMALA, le signal fort d’une Vision Royale attentive aux aspirations professionnelles de la jeunesse marocaine

Par Fouad ARIF

Washington – L’inauguration par SM le Roi Mohammed VI de l’Institut Spécialisé des Métiers de l’Aéronautique et de la Logistique Aéroportuaire (ISMALA), à Nouaceur (zone aéroportuaire de Casablanca), constitue le signal fort d’une Vision Royale bienveillante et attentive aux aspirations professionnelles d’une jeunesse marocaine qui constitue la pierre angulaire du projet de société voulu par le Souverain.

Cette inauguration, qui s’inscrit symboliquement dans le sillage de la rentrée scolaire 2013-2014, dont le coup d’envoi officiel a été donné mercredi par SM le Roi, se veut également l’expression de cette volonté royale de concrétiser les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), dans un cadre général très fortement marqué par l’impulsion donnée par SM le Roi à la consolidation du processus démocratique au Maroc et à l’élargissement des espaces de liberté, et dans un environnement imprégné des valeurs de diversité et de tolérance.

Le Président de l’organisation américaine Amideast, l’ancien ambassadeur US Theodore Kattouf, fait observer à ce sujet, que “le Souverain a placé le développement social et humain du Maroc en tête de Ses priorités”, en voulant pour preuve le dernier Discours Royal prononcé à l’occasion du 60ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

En effet, le Souverain avait insisté dans cette adresse à la Nation qu’il importe de parachever la qualification des jeunes, d’affiner leurs connaissances et de leur permettre de travailler dans les nouveaux métiers du Maroc, qui accusent un grand déficit en main d’oeuvre qualifiée, tels que ceux de la construction automobile et des centres d’appel, ainsi que ceux liés à l’aéronautique.

Cette méthode royale, qui vise à assurer une meilleure insertion des jeunes dans le marché du travail et de satisfaire les besoins croissants en matière de main d’oeuvre qualifiée, notamment dans le secteur aéronautique, est portée par la détermination du Souverain de faire du Royaume une destination privilégiée et convoitée des compagnies internationales qui dictent l’évolution de ce secteur industriel de pointe. C’est dans le cadre de cette approche avant-gardiste que le Maroc est ainsi devenu une terre d’accueil des références mondiales dans le domaine, en quête de marge de croissance tels que Bombardier, Boeing, EADS, Safran, le Piston Français, Creuzet Aéronautique et Ratier Figeac.

Plusieurs observateurs à Washington estiment que la Vision Royale, soucieuse du bien-être des citoyens et qui devance leurs aspirations au progrès et à l’épanouissement professionnel, a placé l’éducation et la formation “au centre du développement social et humain étant profondément convaincu qu’elle impacte de manière significative et irréversible les valeurs et les compétences bénéficiant à la famille dans ses différentes composantes”.

Le message contenu dans le dernier Discours Royal à la Nation à l’occasion du 60ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple “résonne au delà du Maroc”, et met en avant “la grande détermination” du Souverain d’aller de l’avant dans les efforts visant le développement humain et l’essor individuel et collectif des citoyens, relève à ce sujet le Président d’Amideast, qui est une organisation américaine à la pointe des programmes de formation, d’échanges éducatifs et du développement des services dans la région MENA.

Dans une région arabe en proie aux doutes sur fond de transition instables et périlleuses, le Maroc, sous le leadership éclairé du Souverain, a fait le choix délibéré du progrès et du développement de toutes ses composantes et dans les quatre coins du Royaume, en accordant un intérêt particulier au renforcement de la compétitivité de l’économie nationale pour répondre aux contraintes et défis internationaux et améliorer les opportunités d’investissement via la réduction des coûts de production et de logistique, et l’adoption d’une politique attractive pour les bailleurs de fonds.