Province d’Essaouira : Concours à distance de déclamation du Saint Coran au profit des filles en milieu rural

Essaouira – Un concours à distance de déclamation du Saint Coran a été organisé, récemment, dans la province d’Essaouira et ce, à l’initiative de la Cellule chargée des questions de la femme et de la famille relevant du Conseil local des Oulémas.

Cette compétition a été réservée aux filles studieuses ayant assisté régulièrement aux séances d’apprentissage et de mémorisation du Saint Coran, qui sont tenues sous la supervision de la Cellule de la femme en milieu rural au niveau de la province, indique-t-on auprès du Conseil.

L’organisation de ce concours coranique à distance intervient dans le cadre de l’attention accordée à la fille rurale et des efforts menés pour l’inciter à s’intéresser davantage au Saint Coran, à sa mémorisation, à sa récitation et à sa déclamation, précise-t-on de même source.

Ladite compétition a été remportée par Fatima Ezzahra Zerrouq (mosquée centrale d’Ounagha), alors que les deuxième et troisième places sont revenues respectivement à Soukaina Echatti (mosquée Al Qods-Tamanar) et à Yasmine Athnane (mosquée centrale d’Ounagha).

A rappeler que le Conseil local des oulémas de la province d’Essaouira a organisé, du 21 avril au 04 mai dernier, un concours à distance de déclamation du Saint Coran, où les candidats (dont l’âge ne dépassait pas 25 ans) étaient appelés à enregistrer et à envoyer via l’application de messagerie instantanée (WhatsApp) des séquences vidéo de leurs lectures et déclamations de versets coraniques.

Après la réception de toutes les vidéos, une commission, composée des membres du Conseil, avait procédé à l’évaluation de ces lectures du Saint Coran et à la désignation des vainqueurs de cette compétition, marquée par une forte participation de la part des jeunes lecteurs (filles et garçons) issus de la province.

Ce concours s’inscrivait dans le cadre des activités culturelles, religieuses et éducatives, initiées par le Conseil local des oulémas durant le mois sacré de Ramadan qui coïncidait, cette année, avec une conjoncture exceptionnelle induite par la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).