Mondial des clubs: La planète football redécouvre le Raja flamboyant

Mondial des clubs: La planète football redécouvre le Raja flamboyant

jeudi, 19 décembre, 2013 à 16:10

Par Khalid Abouchoukri

Casablanca – En se qualifiant pour la finale du mondial des clubs, le Raja de Casablanca n’a pas voulu s’arrêter en si bon chemin, prolongeant ce doux rêve en écrivant en harmonie un nouveau chapitre de sa symphonie, une belle page de son histoire et de l’histoire du football marocain.

En 2000, lors du tournoi inaugural du mondialito, les “petits” rajaouis (petits de taille), avaient sublimé, conquis, dans le temple du football mondial, les cœurs des millions d’adulateurs du beau jeu, d’un football chatoyant, plaisant et sans calcul. Mais à l’époque, encore “naïfs”, ils avaient aligné les défaites cédant (0-2) devant l’équipe locale du SC Corinthians et les saoudiens d’Al Nasr (3-4) dans un match épique.

Mais le Raja va entrer dans la légende lors du revers aux forceps, aux ultimes minutes par manque d’expérience, face aux galactiques du Real Madrid, une rencontre mémorable en produisant une prestation de très belle facture avec le toupet de faire perdre les nerfs à Roberto Carlos et de Guti qui ont vu rouge à cause du ‘’provocateur’’ Bouchaib Al Moubarki.

Treize ans après, l’équipe a mûri, a gagné des galons et s’est transformée, grâce à la rigueur de la discipline technico-tactique imposée par “le général” M’hamed Fakhir, limogé à la veille de ce rendez-vous planétaire, en “gestionnaire” de son jeu en déployant les mêmes armes que leurs vis-à-vis super favoris.

La machine bien huilée s’est métamorphosée en machine à gagner. Le surnom donné à l’équipe “Jrade” (criquet), car soutenu par des essaims d’inconditionnels en compétition locale en dépit de résultats en dents de scie, sied bien à l’équipe qui, en trois matches, a tout ravagé sur son chemin de la finale.

Répondant du tac au tac, raté pour raté, les flamboyants et volontaires rajaouis se bonifiant au fil des matches, libérés de toute pression et poussés par leur fabuleux public, ont infligé une “claque” (3-1) aux Brésiliens de Mineiro, en dépit de quelques frayeurs et surtout la douche froide suite au coup magistral et de toute beauté botté par Ronaldinho.

Pourtant, les diables verts avaient sonné l’alerte de leur arrivée en coulant, au bout du suspense et des prolongations, les mexicains de Monterrey.

“Plus question de bénéficier d’un quelconque effet de surprise. Le Raja déroule alliant technique, solidité en arrière, jeu court et force de caractère”, explique Jawad Aziz, qui avait porté les couleurs du club la fin des années 70 du siècle dernier.

Les joueurs “déchaînés” ont fait montre d’une grande dose de maturité et de sursaut d’orgueil pour revenir dans le match après chaque égalisation depuis le début du tournoi. Et dans ce match hargneux face aux Brésiliens, ils ont fait étalage de leur créativité, vivacité et détermination pour aller jusqu’au bout, pour danser, à leur tour, la samba et plonger le pays, “paralysé” le temps de la prestation, dans une euphorie générale.

Pour sortir les “galo” d’outre Atlantique, le Raja, triple champion d’Afrique, a puisé dans le fin fond de ses ressources après deux matches pleins à faire crever un étalon. C’était sans compter sur la volonté d’éléments, “capables du meilleur comme du pire mais qui s’ennoblissent dans les grands événements”, comme se plaît à marteler leur ex coach Fakhir, de joueurs désireux d’entrer de plain-pied dans le panthéon des géants.

Mais le défilement de matches rapprochés (quatre rencontres en onze jours) risque de laisser des traces sur état physique d’autant que la finale face à la machine allemande du Bayern, actuelle meilleure formation du monde, ne sera nullement une sinécure.

Les coéquipiers de Franck Ribéry, qui ont tout raflé sur le vieux continent en 2013, une année ponctuée par quatre titres (championnat et coupe d’Allemagne, ligue des champions et supercoupe), ne seront pas pris au dépourvu et auront à cœur de signer, samedi à Marrakech, leur cinquième trophée de l’année pour bien partir en vacances hivernales.

Pour clore ce chapitre du mondialito et entretenir ce doux rêve, les Iajour, en course pour le titre de goleador, Moutouali, Erraki et compagnie “doivent redescendre de leur nuage, rester sereins, produire leur jeu et jouer sur leurs propres forces, leur mental de groupe”, avertit Jawad.

La victoire est jouable pour les diables verts, des invités de la compétition en tant que champion national tout comme l’avaient été les Corinthians en 2000 avant de soulever, in fine, le trophée.

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