Vers la documentation des éléments du patrimoine immatériel national

Vers la documentation des éléments du patrimoine immatériel national

vendredi, 18 juin, 2021 à 9:46

Rabat – Le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a lancé une série d’études anthropologiques visant à documenter une quarantaine d’éléments du patrimoine culturel immatériel national.

Il s’agit d’un premier groupe d’éléments qui pourra être complété au fur et à mesure, relève le ministère de tutelle dans une infographie intitulée “Le patrimoine culturel immatériel, comment ça marche ?”.

Ainsi, au niveau de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, les éléments concernés sont le savoir-faire lié à la poterie féminine du Rif, la musique Jahjouka et le savoir-faire lié à la Jellaba de Ouezzane.

Concernant la région Fès-Meknès, ces études portent sur le brocard traditionnel de Fès, les savoirs et le savoir-faire de la céramique bleue de Fès et sur la chasse au Slougui, précise l’infographie qui fournit de précieuses informations sur la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la feuille de route du ministère de la culture.

La région de Rabat-Salé-Kenitra est représentée avec Tarab El Ala, le Moussem de procession des cierges de Salé et le de festival international “Maroc des contes”.

Au niveau de la région de Casablanca-Settat, le savoir-faire lié à la construction des Tazota, à la Kharqa Saissiya et à la fête de la Mimouna sont les principaux éléments en cours d’étude, alors que dans l’Oriental le focus est placé sur la Sparterie, les savoir-faire artisanaux associés aux traditions vestimentaires masculines (Selham/burnous de Figuig) et les chants et danses de la région (Reggada et Laalaoui).

Pour la région de Marrakech-Safi, les connaissances liées à la construction des barques d’Essaouira, le savoir-faire lié à la poterie de Safi, outre le Talbbat, art de confection de tapis de prière et terbouch de Marrakech, sont les principaux éléments étudiés, ajoute-on de même source.

Dans la région de Souss-Massa, l’intérêt est porté sur le Ihyadn (Oulad Sidi Hmad Ou Moussa), la musique et chants de Rwais, l’espace apicole collectif d’inzerki et la revitalisation des chants féminins de Taroudant.

Le chant de Boughanim, le langage sifflé dans le Haut-Atlas et le savoir-faire lié à la Jellaba de Bzou sont les principaux éléments à l’étude dans la région de Béni Mellal-Khénifra, tandis que dans la région de Lâayoune-Sakia El Hamra, les études anthropologiques portent sur le savoir-faire et les connaissances liés aux bijoux en argent du Sahara, ainsi que les rites et connaissances liés à la tente traditionnelle (kheima) du Sahara, sans oublier le travail du cuir.

Au niveau de la région de Drâa-Tafilalet, les éléments à l’étude sont le genre musical Beldi de Tafilalet, le savoir-faire lié au tissage du tapis Ait Ouaouzguit, ainsi que les pratiques et le savoir-faire liés à la construction en terre.

Pour la région de Guelmim-Oued Noun, le études anthropologiques s’intéressent aux chants et danse d’El Guedra, aux connaissances traditionnelles liées à la répartition des eaux en milieu rural, à la danse Ganga et aux Aawwad des Aït Baamran.

Le jeu traditionnel du Ssig, la Mehdra, connaissances liées à la transmission du savoir traditionnel, et les traditions pastorales de l’élevage du dromadaire sont, eux, à l’étude au niveau de la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab.

La direction du patrimoine culturel relevant du ministère de la culture mène également des études sur la gastronomie et les pratiques culinaires traditionnelles marocaines, les savoirs artisanaux liés à la couture traditionnelle du Caftan ainsi que les savoirs et savoir-faire liés aux arts décoratifs comme le plâtre et le bois, précise l’infographie.

A ce jour, le Maroc compte 10 éléments inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, dont neuf sur la liste représentative et un sur la liste de la sauvegarde urgente.

Il s’agit des “Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous”, “Le Gnaoua”, “Le Taskiwin, danse martiale du Haut-Atlas occidental, “La fauconnerie, un patrimoine humain vivant”, “L’argan, pratiques et savoir-faire liés à l’arganier”, “La diète méditerranéenne”, “Le festival des cerises de Sefrou”, “L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna”, “le Moussem de Tan-Tan” et “Les connaissances, savoir faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier”.

Lire aussi

Bruno Le Maire anime une conférence à l’UM6P sur le partenariat Maroc-France en matière d’énergie

jeudi, 25 avril, 2024 à 23:59

Le ministre français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a animé, jeudi au campus de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) à Rabat, une conférence sur le thème: “Le partenariat Maroc-France en matière d’énergie, un atout pour l’Afrique et l’Europe”.

Les perspectives de coopération entrepreneuriale entre le Maroc et l’Espagne sont prometteuses (Responsable andalou)

jeudi, 25 avril, 2024 à 23:50

Le conseiller (ministre régional) de la Présidence du gouvernement andalou, chargé de l’Intérieur, du Dialogue social et de la Simplification administrative, Antonio Sanz, a qualifié, jeudi, de «prometteuses» les perspectives de coopération pour consolider davantage les liens entrepreneuriaux entre le Maroc et l’Espagne.

Mme Hayar présente à Addis-Abeba l’expérience du Maroc dans la mise en oeuvre des ODD

jeudi, 25 avril, 2024 à 23:46

L’expérience du Royaume du Maroc dans la mise en oeuvre des Objectifs de développement durable (ODD) a été présentée, jeudi à Addis-Abeba, par la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar.