L’INDH appuiera l’objectif de généralisation du préscolaire dans les zones rurales et reculées (responsable)

L’INDH appuiera l’objectif de généralisation du préscolaire dans les zones rurales et reculées (responsable)

mercredi, 21 novembre, 2018 à 17:43

Marrakech – La 3ème phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) appuiera l’objectif de généralisation du préscolaire dans les zones rurales et reculées, a affirmé, mercredi, une responsable de la coordination nationale de ce chantier considéré comme un acteur majeur du développement au Maroc.

L’INDH s’est fixée comme objectif la généralisation de l’accès à l’enseignement préscolaire dans les zones rurales et reculées ne disposant pas d’écoles pour renforcer le développement des aptitudes de base de chaque enfant, qu’elles soient intellectuelles et cognitives, psychomotrices ou sociales, a souligné Mme Hanina Bartine, chef projets à la coordination nationale de l’INDH qui présentait cet axe dans le cadre du 8ème sommet Africités qui se tient à Marrakech.

Ces efforts visent à agir sur la disponibilité d’une offre préscolaire dans les zones rurales et reculées, à travers la construction de 10.000 unités dans ces régions ne disposant pas d’écoles primaires et la réhabilitation de 5.000 autres ainsi que la prise en charge du fonctionnement des 10.000 nouvelles unités pendant les deux premières années.

L’INDH renforcera aussi la prise de conscience des parties prenantes de l’importance de l’enseignement préscolaire en veillant sur la qualité de l’offre préscolaire en s’appuyant sur des têtes de réseau.

L’INDH agira également en matière d’encadrement et de enforcement des capacités de gestion des associations locales et de développement du contenu médiatique sur des thèmes de l’importance du préscolaire, de la stimulation et de l’apprentissage précoces.

Pour Mme Bartine, “l’investissement dans le préscolaire est un investissement rentable et nécessaire”, évoquant des inégalités en matière d’éducation qui limitent la capacité future d’investir dans l’éducation ou la santé et donc de sortir des trappes de pauvreté.

Evoquant l’enjeu social, Mme Bartine a souligné que la participation au préscolaire est un marqueur social, territorial et de genre qui affecte la capacité du système éducatif à jouer son rôle d’ascenseur social.

Les grandes lignes de la 3ème phase de l’INDH ont été présentées mardi par le wali, chargé de la Coordination nationale de l’INDH, Mohamed Dardouri.

Cette phase qui couvre la période 2019-2023, s’articule autour de deux objectifs et quatre programmes volontaristes s’attaquant chacun aux principaux freins au développement humain au Maroc.

M. Dardouri a axé son intervention sur les aspects novateurs de la phase III, notamment ses nouveaux programmes destinés à l’amélioration préscolaire et à l’inclusion économique.

Les deux premiers programmes poursuivront la dynamique de rattrapage enclenchée lors des phases 1 et 2 de L’INDH pour préserver la dignité et améliorer les conditions de vie des plus démunis.

Les programmes 3 et 4 s’attacheront, quant à eux, à bâtir l’avenir en s’attaquant directement aux principaux freins au développement.

Deux nouveaux outils seront développés pour améliorer l’efficacité des programmes. Il s’agit de l’utilisation du registre social unique pour améliorer le ciblage des bénéficiaires, outre la mise en place d’une banque de projets qui permettra de faciliter le financement et le partage de compétences entre acteurs privés et de la société civile et porteurs de projets sur chacun des enjeux portés par l’INDH.

Cette phase prévoit la tenue des assises du développement humain qui deviendront le forum annuel de l’écosystème, ainsi que la création d’un institut de développement humain au service de la prospective et de l’innovation.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le 8ème sommet, le plus grand rassemblement panafricain des villes et collectivités territoriales, se tient sous le thème “La transition vers des villes et des territoires durables: Le rôle des collectivités territoriales d’Afrique”.

Le sommet qui connait la participation de quelque 5.000 acteurs du développement local, vise notamment à mobiliser les collectivités territoriales africaines et leurs partenaires afin de réaliser un développement inclusif et durable.

 

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