Le TGV “Al Boraq”, un projet royal susceptible de mettre le Maroc sur la voie de la modernité, du développement et du progrès technologique

Rabat – Après 8 ans de travaux colossaux et grâce à une vision royale éclairée tournée vers des perspectives prometteuses pour le citoyen marocain, le train à grand vitesse (TGV) marocain “Al Boraq” est désormais susceptible de mettre le Maroc sur la voie de la modernité, du développement et du progrès technologique.

Ce projet royal s’ajoute ainsi aux grands projets lancés ces deux dernières décennies et qui s’inspirent d’une perception éclairée et d’une vision royale perspicace concrétisant la volonté constante du Royaume d’occuper une place centrale sur les plans régional et continental en matière des installations, des plateformes logistiques, des infrastructures de base, en particulier celles routière et ferroviaire, eu égard à leur rôle majeur dans la réalisation du décollage économique et social souhaité.

Depuis la signature des six conventions relatives au projet du TGV reliant la ville du Détroit à la capitale économique en 2010 à Tanger lors d’une cérémonie présidée par SM le Roi Mohammed VI, l’Office national des chemins de fer (ONCF) s’est engagé, avec ses différents partenaires, dans le processus d’exécution de ce projet important qui a été entamé par l’apurement de l’assiette foncière et le doublement de la ligne.

Il s’agit également de la mise en place d’un atelier de maintenance à Tanger, l’acquisition de 12 TGV et la construction de grandes gares ferroviaires à Tanger, Kenitra, Rabat et à Casablanca.

Ces efforts, consentis dès le lancement des travaux de réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV) par SM le Roi, le 29 septembre 2011, sont aujourd’hui couronnés de succès avec le premier voyage d’”Al Boraq”, après une série d’essais techniques, ainsi que l’homologation et la certification du système de LGV pour obtenir l’autorisation de mise en service commerciale.

Le suivi royal continu des différentes phases d’exécution de ce chantier structurant et le souci du Souverain de faire du TGV marocain une image rayonnante du Royaume du Maroc de la modernité et du développement technologique, émanent de l’importance cruciale de ce projet, sa portée économique et sociale, sa dimension technologique ainsi que sa contribution à la préservation de l’environnement puisqu’il permettra d’éviter l’émission de 20.000 tonnes de dioxyde de carbone par an.

Parallèlement, le processus de réalisation de ce projet ferroviaire a connu un tournant historique le 19 septembre 2015, date à laquelle SM le Roi, accompagné de l’ancien président de France, François Hollande, a inauguré, à Tanger, un atelier de maintenance de TGV. Cet atelier a constitué une pierre angulaire de ce projet qui permettra au Royaume de devenir le premier pays africain et arabe à se doter d’un système de transport ferroviaire de haute technologie.

A cet égard, il est à souligner que le partenariat Maroc-France, caractérisé par sa force et sa solidité sur tous les niveaux, a également donné ses fruits dans le domaine ferroviaire, à travers le projet du TGV marocain qui est réalisé en étroite coopération et en coordination avec la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) et “Alstom.

“Al Boraq”, qui s’inscrit dans le cadre du schéma Directeur de LGV qui vise la construction d’un réseau d’environ 1.500 km, composé de l’axe “Atlantique” Tanger-Casablanca-Agadir et de l’axe “Maghrébin” Rabat-Fès-Oujda, fera le parcours Tanger-Kenitra en 50 min au lieu de 3h15min, Tanger-Rabat en 1h20min au lieu de 3h45min et Tanger-Casablanca en 2h10min au lieu de 4h45min.

Élément indispensable dans le processus de développement du réseau national des chemins de fer, la technologie à grande vitesse est ainsi devenue un choix nécessaire, en s’imposant comme le moyen de transport le plus efficace pour les moyennes et longues distances.

Réalisé par les Marocains, “Al Boraq”, icône du développement technologique et symbole du Maroc de modernité et du progrès, reflète une détermination royale à hisser le Royaume aux meilleurs rangs dans les différents domaines, et ce dans le cadre d’un processus de développement qui se dirige vers le futur à une vitesse maximale mais à pas sûrs et avec une vision claire.