Le traitement réservé par les autorités françaises à une plainte pour une prétendue “complicité de torture au Maroc”: Incompréhensible et regrettable, selon M. Benhamou

Le traitement réservé par les autorités françaises à une plainte pour une prétendue “complicité de torture au Maroc”: Incompréhensible et regrettable, selon M. Benhamou

samedi, 22 février, 2014 à 20:23

Rabat- M. Mohamed Benhamou, président du Centre marocain des études stratégiques, a qualifié, samedi, “d’incompréhensible et de regrettable” le traitement réservé par les autorités françaises à une plainte pour une prétendue “complicité de torture au Maroc”, estimant que cette affaire risque d’être “préjudiciable” aux relations entre les deux pays.

M. Benhamou, qui commentait “la protestation vigoureuse” du Royaume suite à cette affaire, s’est interrogé sur le “pourquoi d’une telle démarche française en ce moment précis et à qui profite-t-elle?”, d’autant plus que les deux pays ont consolidé des liens de respect mutuel et de confiance et scellé une coopération solide pour faire face aux grands défis et menaces sur la scène internationale.

Dans une déclaration à la MAP, l’universitaire marocain n’a pas manqué de soulever des “tentatives d’instrumentalisation” et de “parasitage” des relations entre Rabat et Paris émanant de certaines parties hostiles à l’intégrité territoriale du Royaume.

M. Benhamou souligne notamment la concomitance suspecte du lancement de cette procédure avec la présence en France du ministre de l’Intérieur, M. Mohamed Hassad, pour des entretiens avec ses homologue français, espagnol et portugais sur la lutte contre le terrorisme et la migration illégale.

Cette démarche intervient également au moment où le Maroc engrange des succès diplomatiques indéniables à la faveur de la tournée royale en Afrique, a relevé le chercheur marocain.

“Qui a intérêt à nuire aux relations entre le Maroc et la France et dans quel but?”, s’est encore interrogé M. Benhamou, qui a mis en avant la réaction vigoureuse de la diplomatie marocaine, dont les démarches ont été à “la hauteur de la gravité de l’acte” commis à l’égard de l’image du Royaume.

A rappeler que Mme Mbarka Bouaida, ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la Coopération (MAEC) a convoqué, vendredi soir au siège du ministère, l’ambassadeur de France à Rabat, Charles Fries, “pour lui signifier la protestation vigoureuse du Royaume du Maroc, à la suite des informations faisant état d’une plainte contre le Directeur général de la surveillance du territoire (DGST) pour une prétendue complicité de torture au Maroc”.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération indique que Mme Bouaida a, en outre, précisé que “le Maroc rejette, catégoriquement, aussi bien la procédure cavalière et contraire aux usages diplomatiques utilisée et davantage encore les cas judiciaires, sans fondements, évoqués”, ajoutant que le Maroc “exige, avec insistance, que des explications urgentes et précises soient données à cette démarche inadmissible et que les responsabilités soient identifiées”.

Auparavant, l’ambassade du Maroc en France avait exprimé “son étonnement face à l’absurdité” d’une affaire rapportée récemment par l’agence de presse française AFP, qui a affirmé qu’une association demande l’audition du Directeur général de la Surveillance du Territoire (DGST) au sujet d’une prétendue complicité de torture au Maroc .

“En effet, s’agissant de la procédure, la rapidité déconcertante avec laquelle cette affaire a été traitée, son mode de médiatisation, la violation des règles et usages diplomatiques universels et le non-respect des conventions entre les deux pays, suscitent de nombreuses interrogations sur les motivations réelles de cette affaire et ses véritables commanditaires” soulignait la même source.

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