Une dizaine de manifestants algériens ont été arrêtés par la police après une tentative d’organiser une marche à Alger.
L’ancien patron de la Direction générale de la Sécurité intérieure en Algérie (DGSI), le général Wassini Bouaza a été condamné jeudi soir par la Cour d’appel militaire de Blida à 16 ans de prison ferme.
Nidaa-22, un collectif œuvrant à rassembler toutes les sensibilités du mouvement populaire en Algérie avec l’objectif d’aller vers une conférence nationale inclusive devant aboutir à une “transition démocratique souple et autonome” a appelé au boycott des législatives, prévues en juin prochain.
Le pouvoir algérien en panne d’inspiration veut maintenir le système tel qu’il est depuis 1962, selon le journal algérien “Le Matin d’Algérie”.
L’Union pour le Changement et le Progrès (UCP/opposition) a annoncé son boycott des élections législatives, prévues le 12 juin prochain en Algérie, emboitant ainsi le pas au Parti des Travailleurs (PT) et au Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD).
La justice algérienne a confirmé les peines prononcées en première instance contre l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia et l’ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane pour leur implication dans des affaires de corruption dans le secteur du Tourisme à Skikda (500 km à l’est d’Alger).
Le Parti des Travailleurs (PT), l’une des principales formations de l’opposition en Algérie, a mis en garde contre “une situation générale effrayante” dans le pays.
Des dizaines de manifestants, arrêtés vendredi à Alger lors de la 110è marche du Hirak, seront présentés dimanche devant le juge du tribunal de Sidi M’hamed, a annoncé samedi le Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD).
Les étudiants des universités algériennes ont défilé mardi à Alger, Oran et Béjaïa, dans le cadre du mouvement de protestation populaire contre la “feuille du route” annoncée par les autorités, notamment le processus électoral, en revendiquant un changement radical du système politique, selon des médias algériens.
Plus que l’ancien président Abdelaziz Bouteflika qui “feignait” une neutralité et jouait “une comédie macabre”, son successeur Abdelmajid Tebboune a fait de la “haine” contre le Maroc un “marqueur essentiel” de son identité et de sa démarche politique, estime le politologue Mustapha Tossa.